mardi 17 janvier 2012

Salta


Nous arrivons à Salta et marchons sous la chaleur et sous nos sacs jusqu'à trouver un hôtel. Nous nous prenons une chambre et partons visiter la ville.
C'est joli et propre. Il y a de jolis monuments coloniaux, des rues piétonnes commerçantes, des terrasses de café ...
La ville est surnommée "Salta la linda" (Salta la belle). C'est joli certes, mais selon moi, ça casse pas 3 pattes à un canard.



Nous allons d'abord au marché couvert pour gouter des spécialités locales comme les "humitas" ou les empanadas. C'est bon, pas cher et très consistant.
Le marché est envahi de chats errants qui viennent se frotter à nos jambes et nous font les yeux doux pour obtenir un peu de nourriture.

Une fois rassasiées, nous prenons un téléphérique qui nous emmène en haut d'une colline d'où nous avons une vue panoramique sur la ville de Salta. On est étonnée de voir à quelle point c'est une grande ville.



De retour à l'auberge, nous allons vérifier sur internet si notre amie est bien arrivée en France. Nous apprenons qu'elle fut victime d'une technique classique de pickpocket, et qu'elle s'est fait volé son sac à un arrêt de bus.
La technique ... Une personne lui met de la mousse à raser sur son sac et une femme l'alerte et lui propose de l'aider à nettoyer ses affaires. Elle pose alors son sac par terre et en une seconde d'inattention, le sac est parti et la femme aussi. Il y a du monde autour, mais comme à Paris, personne n'a rien vu, rien entendu. Elle se sent soudain très seule, sans argent, ni passeport, ni carte de crédit, ni téléphone, ni appareil photo. La grosse merde. Heureusement pour notre hôtesse d'Air France, ses collègues feront en sorte qu'elle puisse quand même monter dans l'avion. C'est la seule personne que je connaisse qui ai pris un vol international sans passeport. Chapeau !

Nous sommes désolées pour elle et réalisons que nous aussi avons nous aussi, échappé à ces pickpockets, lorsque nous étions à Buenos Aires. En effet, alors que nous étions toutes les 3 dans le métro, un homme nous dit que nous avons de la merde sur nos sacs (oui de la merde). Il nous dit que c'est un animal dans les plafond du métro qui a dû nous chier dessus. La merde ressemble à une substance verte gélatineuse qui sent fort le guano. On est dégoutées et très surprises ! Le mec se propose de nous aider, puis une femme, puis un autre et très vite, une foule de curieux nous entoure. Ils veulent tous nous aider à nettoyer nos sacs.
On se sent soudain oppressées par cette foule et demandons catégoriquement aux gens de nous laisser tranquille. On prends soin de garder nos affaires contre nous et de ne laisser personne toucher à nos sacs. La foule se disperse enfin.
Comme nous avons bien fait !!! Ce jour là, les pickpockets ont juste réussi à salir nos sacs mais ils n'ont rien pu nous prendre.
Nous ne réalisons que maintenant que c'était une ruse et on se sent soudain très connes d'y avoir cru.

On me disait que Buenos Aires était une ville sûre mais je trouve que 2 tentatives de vols en à peine une semaine, c'est beaucoup. J'apprend d'une autre amie via internet, qu'elle s'est fait avoir elle aussi par les pickpockets de BA quelques jours auparavant. Ils sont très forts et nous, beaucoup trop naïves. Enfin, on nous y reprendra plus !

Nous allons nous coucher, avec une légère sensation de paranoïa. Demain ça ira mieux.

1 commentaire:

  1. Pas de problème pour ma baroudeuse.Depuis le temps que tu voyages, je suis sure que tu connais toutes les arnaques des voleurs à la tire.
    Et de toutes façons, quand on parle avec des touristes étrangers qui sont venus dans notre cher Pays, si sûr, ils nous racontent les mêmes aventures.
    Le brigandage n'a pas de frontière!

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Au pays des Pharaons

Si je vous dis ; "Pharaon, Pyramide, Nil" vous n'aurez aucune difficulté à deviner que je me trouve au ... Canada !!! Mais non...