Nous prenons un bus, puis un train
jusqu'à Kandy. Cette ville est considérée comme un haut lieu
touristique, à cause de son passé historique, et de son « temple
de la dent » qui renferme la plus importante relique du bouddha
du pays. Comme son nom l'indique, il s'agit de sa dent !!!
Le temple est situé au bord d'un lac
artificiel qui se trouve dans le centre de la ville.
Cependant, dés notre arrivée nous
sommes très déçues. D'abord il pleut des cordes. Puis, c'est une
grande ville,ce qui veut dire ; bruit, trafic et pollution.
Nous prenons un tuk tuk qui nous emmène
jusqu'à une auberge que nous avons préalablement réservé, mais à
notre arrivée, le prix est plus élevé que ce qui avait été
convenu au téléphone.
J'ai horreur de ces pratiques
malhonnêtes. Les matelas sont merdiques, c'est sale, bruyant et la
bouffe du restaurant est dégueulasse. Nous avons une belle vue sur
une grue et des fils électriques, alors que le « lonely
planet » parle d'un emplacement tranquille en bord de lac !
Il semblerait que nous soyons devenues
vraiment allergiques à la ville, et décidons de partir le lendemain
même.
Tant pis pour la dent du bouddha !!!
« De toute façon, il avait sûrement des caries ! »
dit Céline.
Nous prenons donc un autre bus, pour
monter un peu plus au nord, dans une région nommée « les
cités anciennes ».
Notre bus crève en route. Ça
arrive !!! (souvent en Asie).
Personne ne descend du bus. Les
garagistes mettent le crique et passe dessous le bus avant même que
celui ci soit stabilisé. Il
ne faut pas perdre de temps. Ils attrapent la roue de secours, qui
est complètement lisse, et la pose. En deux temps trois mouvements,
c'est changé. En avant …
Nous descendons à Dambulla et prenons
un minibus, pour Sigiriya. Dans ce minibus, il y a davantage de gens
debout dans l'allée que de gens assis. Le rabatteur procède à un
Tetris humain, pour faire rentrer le maximum de personnes. J'en ai
fait des bus blindés, mais celui là détient le record. Nous ne
pouvons plus bouger un orteil et pouvons à peine respirer tellement
nous sommes serrés les uns contre les autres (aux grands plaisirs
des hommes!!!). Nous roulons comme ceci pendant 45 minutes, et il
fait au moins 40 degrés. Il ne faut pas être agoraphobe ! En
cas de pépin, nous sommes tellement coincés que personne ne
pourrait sortir. C'est hallucinant ! Même le métro de Paris
aux heures de pointe semblerait vide comparé à ce bus.
Pour couronner le tout, le rabatteur
nous réclame le double du prix !!! C'est qu'il cherche vraiment
à nous énerver celui là ! Nous ne cédons pas et il abandonne
vite sa tentative d'escroquerie.
Nous sommes fatiguées de tous ces
transports. Nous nous trouvons une guesthouse super mignonne et
tranquille. Le personnel est juste adorable et dans le joli jardin
fleuri, il y a des écureuils géants, des singes et de jolis
papillons.
Le lendemain, nous louons 3 vélos et
partons nous balader à travers les forêts luxuriantes des
alentours.
La végétation prend l'allure d'une jungle dense,
parsemée de petits marais ou flottent des lotus. Il y a aussi des
éléphants sauvages dans cette région, mais nous n'en verrons
aucun. Apparemment, ce n'est pas un mal, car ces derniers peuvent se
révéler agressifs face aux humains.
Les arbres, leurs branches et leurs
racines, ont des formes incroyables. Il y a une quantité
impressionnantes de papillons blancs, qui nous donnent l'impression
d'être dans une forêt enchantée.
Dans les zones un peu moins humides, se trouvent des sites archéologiques cachés entre les arbres. Des temples bouddhistes de briques rouges, des soubassements et des colonnes ressemblant à des menhirs taillés, surgissent de partout. Cela me rappelle vaguement « Angkor Wat » au Cambodge. Sauf qu'ici, il y a très peu de touristes. Nous sommes seules dans les ruines, comme si nous étions les exploratrices d'un passé encore inconnu. Un panneau d'information nous indique que ce site daterait du II siècle ap J.C, mais cette date est seulement hypothétique. Les passionnés d'histoire débattent encore quant à l'origine de ces vestiges.
Dans les zones un peu moins humides, se trouvent des sites archéologiques cachés entre les arbres. Des temples bouddhistes de briques rouges, des soubassements et des colonnes ressemblant à des menhirs taillés, surgissent de partout. Cela me rappelle vaguement « Angkor Wat » au Cambodge. Sauf qu'ici, il y a très peu de touristes. Nous sommes seules dans les ruines, comme si nous étions les exploratrices d'un passé encore inconnu. Un panneau d'information nous indique que ce site daterait du II siècle ap J.C, mais cette date est seulement hypothétique. Les passionnés d'histoire débattent encore quant à l'origine de ces vestiges.
Nous aimerions rester des heures dans
ces forêts, mais nous voulons grimper le « Rocher de
Pidurangala » avant qu'il ne fasse trop chaud. Nous sommes déjà
en état de liquéfaction intense alors qu'il est seulement 9h du
matin.
Nous garons nos vélos devant un petit
temple bouddhiste encore en activité. A l'intérieur se trouve de
belles fresques colorées sculptées et un joli bouddha couché.
Des vieux escaliers s'élèvent entre
les arbres et la falaise. Nous sommes toujours en mode exploratrices
du monde perdu !
il faut sonner la cloche pour s'annoncer |
Nous avons encore mal aux mollets
depuis notre ascension sur l'Adam's Peak, mais nous ne décourageons
pas. Plus haut, nous nous arrêtons devant un bouddha couché, fait
de briques, d'où nous avons une une belle vue plongeante sur la
forêt environnante.
Nous continuons dans l'espoir d'être
bientôt au sommet du rocher, mais le chemin disparaît subitement et
nous ne savons plus où aller. Nous redescendons, en pensant que
l'entrée du rocher doit se faire par un autre côté.
Nous reprenons les vélos, et tournons
autour du rocher, mais nous ne trouvons pas le chemin. Alors soit
nous ne sommes vraiment pas douées, soit il s'agit d'un passage
secret bien gardé. Nous renonçons et retournons rendre nos vélos,
un peu frustrées de n'avoir pas pu achever notre ascension.
Nous mangeons dans un petit restaurant
qui deviendra notre QG. On y mange super bien. Il est tenu par une
belle petite famille adorable et généreuse. Pendant que nous
mangeons, la petite Maleesha âgée de 8ans, vient nous taper la
causette et le petit Mateesha, à l'allure d'une petite crevette,
vient faire le clown à notre table.
Dans l'après midi, nous partons vers
Dambulla avec Céline, pendant que Mélo fait la sieste, pour visiter
les temples troglodytiques, dont l'origine daterait du I siècle av
JC.
L'entrée n'est pas donnée, mais le
site est bien conservé. 5 grottes accueillent quelques 150
représentations du bouddhas, ainsi que des fresques peintes au
plafond à même la roche, datant du XIXe siècle. Un roi fit dorer
l'intérieur des temples et nomma le rocher sur lesquels ils étaient
bâtis, Ran Giri (le Rocher Doré). Aujourd’hui, les feuilles d'or
ont disparu.
Au pied du rocher, se trouve « le
temple doré ». Une construction moderne très kitsh, achevée
grâce à des dons japonnais. Un bouddha de 30 mètres de haut
surplombe le bâtiment.
Après quelques bières et quelques
parties de cartes dans notre QG, nous ne tardons pas à nous coucher,
car demain encore, le réveil sonnera tôt.