vendredi 13 janvier 2012

Parc National d'IGUAZU

Nous partons de Buenos Aires toutes les 3 en bus, pour 17h de trajet !!!
Il nous a coûté cher, 3X plus que le prix annoncé par le Lonely Planet. En Argentine, il y a 25% d'inflation de plus chaque année !

A bord, nous avons un stuart qui s'occupe de nous, des grands sièges confortables, des plateaux repas et même une coupe de champagne avant de dormir. Admirable attention, j'aime beaucoup !
Les chauffeurs conduisent très bien et le bus a des amortisseurs.

Nous arrivons à Puerto Iguazu, la ville d'accès au Parc National et nous trouvons une auberge de jeunesse avec piscine, car il fait une chaleur à crever, alors pourquoi se priver !
L'auberge n'est pas mal, sauf qu'elle est squattée par des genres de voyageurs inutiles qui ne font que boire, dormir et manger. Ces gens là me donnent des boutons, je ne comprends pas ce qu'ils foutent là, à part nous gonfler !

Le jour suivant, nous partons pour le PARC NATIONAL D'IGUAZU, connu mondialement pour ses chutes incroyables.

Les chutes d'Iguazú (cataratas del Iguazú), sont situées au beau milieu de la forêt tropicale, à la frontière entre le Brésil et l'Argentine. Cette merveille naturelle est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984. IGUAZU vient du Guarani : í (eau) et kuasu (grand), littéralement « Les grandes eaux »
Les Guarani forment un groupe de populations amérindiennes des régions amazoniennes du Brésil, Argentine, et du Paraguay.

Il ne s'agit pas à proprement parler d'une chute, mais d'un ensemble de 275 cascades formant un front de 2,5 kilomètres environ. La plus haute d'entre elles atteint les 90 m de hauteur. On l'appelle la Garganta del Diablo en espagnol (« gorge du Diable »). L'ensemble des cascades déverse jusqu'à six millions de litres d'eau par seconde.

Il y a beaucoup de monde. Bien sûr, l'endroit est très touristique mais incontournable. Nous prenons sur nous et déambulons dans la foule. Certaines personnes manquent franchement d'éducation. Ça se pousse, se double, jette ses détritus par terre ... une aberration ! Heureusement des passerelles et sentiers ont été aménagé, afin d'éviter que ces touristes surexcités restent groupés et ne fassent pas trop de dégâts.

NOus sommes à peine rentrées dans le Parc National, que nous apercevons des Coatis. des animaux qui ne sont vraiment pas farouches et qui doivent avoir l'habitude de se faire nourrir par les touristes (des touristes idiots, car on ne doit pas nourrir les animaux sauvages, c'est écrit partout dans le Parc et ça semble logique).
Ainsi, ces petites bêtes adorables viennent nous sentir, et essayent même d'ouvrir les sacs à dos. L'un d'eux tente de défaire mon lacet de chaussure. Ils sont très drôles. Ceux-là étaient très gentils, mais il arrive qu'ils deviennent agressifs, et ils ne se méfient plus du tout des hommes. Les touristes qui nourrissent ces animaux ne se rendent pas compte de la gravité de leur acte. A cause d'eux, le comportement des animaux change, la nourriture les rende malade et il se pourrait qu'un jour, ils soient tués, car trop dangereux pour le touriste roi.





A ceux qui lisent ce blog et qui ne le sauraient pas, c'est la règle d'or ; "NE PAS TOUCHER ET NE PAS NOURRIR LES ANIMAUX SAUVAGES" Merci ....

Au cours de notre séjour à Iguazu, nous allons malheureusement voir beaucoup de ces touristes débiles qui ne savent pas lire. Je regrette qu'il n'y ait pas de Rangers qui surveillent le bon comportement des touristes, ou des caméras ! Il faudrait mettre des amendes à ces gens là.

Le Parc National est grand et nous passerons 2 jours à l'explorer. Nous commençons par le plus beau ; La garganta del diablo ! Les chutes les plus hautes et les plus puissantes. En face, c'est le Brésil.


C'est drôle car en amont des chutes, l'eau est très calme et il ne semble pas y avoir de forts courants. Et pourtant, tout à coup, des mètres cubes d'eau plongent dans le vide à une vitesse incroyable. D'un côté, le calme et la sérenité de la nature, et de l'autre côté, la puissance des éléments. Ici, L'expression prend tout son sens ; "Méfiez vous de l'eau qui dort!"




La chute crée un vent par sa puissance et forme une brume d'eau. C'est tellement beau et puissant qu'on en a presque le souffle coupé. Il parait que les ions négatifs qui émanent de la cascade rendent les gens heureux. Moi, j'ai eu l'impression que contempler ces chutes, c'était comme de prendre un tube de vitamines.

Ensuite, nous descendons plus bas, où les chutes forment un géant croissant de lune, mêlant eau, sable et foret tropicale. C'est ici le monde perdu, cette fois j'en suis sure, je l'ai trouvé !







C'est splendide, nous sommes émerveillées et nous ne pouvons que répéter "je n'ai jamais rien vu d'aussi beau!".
C'est encore plus beau qu'à la TV, beaucoup plus beau et plus intense. Nous avons l'impression d'être dans un autre monde. On aurait envie de sauter dans ses chutes invincibles. On respire davantage que nos poumons le peuvent. On a le sourire jusqu'au oreilles et les yeux ouverts en grand.






NOus marchons beaucoup, de panoramas en panoramas. Les appareils photo chauffent. Nous sommes très chanceuses car nous avons pu voir beaucoup d'animaux en nous baladant.
Un tattoo, des varans, un toucan, des singes, un chevreuil des forêts, des colibris et d'autres oiseaux colorés, et des marsupiaux dont on ne connait pas le nom.









Il y a aussi des papillons incroyables qui nous volent autour et de belles grosses araignées.




C'est un jardin d'Eden. Tout le monde n'a pas la chance d'apercevoir tous ces animaux et nous remercions dame nature pour tous ces cadeaux.

Nous n'avons pas croisé de jaguar et heureusement pour nous d'ailleurs.
Sur un chemin peu fréquenté, car un peu plus éloigné, nous étions seules et nous ne faisons pas les malines. Il y a déjà eu des attaques de jaguar dans le Parc, et nous ne voulions pas rallonger la liste avec nos noms. Nous n'avons pas vu de serpents non plus et ni de tapirs ! tan pis !

Nous avons pu nous baigner sous une petite cascade et malgré qu'on soit dans la forêt tropicale, l'eau est bien fraiche. Dehors, il fait une chaleur étouffante.
Il fait meilleur à côté des chutes qui soufflent du vent et font office de vaporisateur d 'eau géant.

Dans ce parc, nous ne voyons pas les heures passées. Nous sommes déconnectées du temps. Dés que nous voyons un animal, nous restons longtemps à l'observer sans nous ennuyer. Ils sont passionnants. Et puis nous n'avions jamais vu ces espèces, nous sommes autant intriguées qu'émerveillées. J'envie les explorateurs qui ont découvert tout ça.







Bon voilà je pourrais encore parler des heures sur Iguazu mais je crois que j'en ai assez dit.

Pour comprendre, il faut y aller, c'est tout !


1 commentaire:

  1. Je comprends ton dégoût pour ces touristes "imbéciles" qui ne sont même pas conscients de leur chance de voir de si belles choses.
    Malgré tout, je sais que vous en avez pris plein les yeux et le coeur. Personne ne pourra jamais voler ou salir ces souvenirs. Continues de nous faire voyager. Gros bisous, à bientôt.

    RépondreSupprimer

Au pays des Pharaons

Si je vous dis ; "Pharaon, Pyramide, Nil" vous n'aurez aucune difficulté à deviner que je me trouve au ... Canada !!! Mais non...