Nous allons à Santiago, la capitale et la ville qui offre la meilleure qualité de vie de toute l'Amérique du sud. C'est une ville neuve, organisée, aérée et moderne. Les transports publics y sont efficaces et il y a 6 lignes de métro. Nous aurons l'occasion de le prendre plusieurs fois. Il est très propre, clair, il y a la TV à l'intérieur et il est très facile de s'y repérer. Les stations sont hautes de plafond, elles sentent bons et il y a suffisamment d'espace pour ne pas se sentir comme un mouton. C'est un plaisir de se déplacer en métro ici.
Dans le wagon, il y a un père Chilien qui explique à son fils comment fonctionne le métro et lui dit que dans certains pays, comme la France, le métro est sale et pourri. Il n'a pas tort du tout et je pense bien qu'il a dit ça exprès parce que nous étions là. Il devait être fier de nous le faire remarquer. Quel patriotisme !
Céline connaît un jeune couple ici que nous rejoignons dans le centre. C'est une finlandaise mariée à un chilien/Brésilien. Il y a un bébé en cours. Avec tout ce mélange, le bébé sera superbe et parlera 4 langues (puisqu'elle même est bilingue finlandais/anglais). C'est du bon travail tout ça !
Bref, ils nous invitent chez eux, dans un petit appartement confortable et tout équipé. Ils ne manquent de rien. Le quartier où ils habitent est très calme, et il y a des grands arbres le long des routes. On ne se croirait pas du tout dans une capitale.
Nous allons tous ensemble chez un de leurs amis qui a un appartement au rez-de-chaussée d'un immeuble, et il y a une piscine, donc nous allons nous baigner, car il fait chaud en ville.
Ils nous expliquent qu'à Santiago les gens s'arrachent les appartements des rez-de-chaussée, car ils ont peur des tremblements de terre. Le dernier a eu lieu en 2010 et a fait 300 morts.
Nous buvons quelques bières ensemble et allons chez un autre de leurs potes, qui a un super appartement. Tous ces gens ont de très bonnes situations et gagnent plus d'argent que moi. Le prix de l'immobilier est légèrement moins cher que chez nous mais pas de beaucoup.
Les quartiers sont tout neufs, il y a des centres commerciaux démesurés, à l'Américaine. Santiago est une ville de consommation. Il n'y a pas beaucoup de touristes ici et le tourisme n'est pas du tout développé dans cette ville. Par contre, les gens aiment y vivre.
Nous passons la soirée à boire du Pisco avec cette bande de jeunes chiliens. Le pisco est une eau de vie de raisin. Pérou et Chili le revendiquent comme leur boisson nationale. Il titre environ 40° d'alcool. Son premier port d'exportation est dans la ville péruvienne qui lui a donné son nom "Pisco" à 200km au sud de Lima. En quechua, "pisco" est le nom d'un oiseau quo abondent dans cette région. Les cépages qui servent à faire le Pisco sont originaires des îles Canaries.
Dans cette bande de jeunes Chiliens, ils sont tous fans de hard-rock. C'est une très bonne chose, car nous préférons nettement ça au reggaeton. Leurs soirées ne sont pas différentes des nôtres. Ils font l’effort de bien parler pour que nous puissions les comprendre et sont très gentils. Ils nous racontent qu'il y a aussi des quartiers pauvres et mal famés à Santiago, où ils ne sont jamais allés car c'est trop dangereux. Ainsi, ils ne connaissent pas la moitié de leur ville.
Ils picolent pas mal, de "pisco coca", de bières et de vins aromatisés aux fruits.
Nous rentrons à l'appartement de notre couple d'amis et continuons la soirée devant des DVD de concerts de Queen, Metallica, Incubus ... et nous ne sommes pas d'accord sur "quel guitariste est le meilleur ?" Le Pisco nous tourne un peu la tête et on rigole bien. C'est au moment où les discussions deviennent illogiques et que mon cerveau refuse toute discussions en espagnol, que je pars me coucher. Les autres continuerons à boire du Pisco jusqu'au petit matin.
photos de santiago, prises sur internet
Le lendemain, nous reprenons le métro puis un bus vers un canyon voisin à la ville de Santiago, au pied de la Cordillère. Cette région se nomme "El Cajon del Maipo". Il y a plein de complexes pour les citadins de Santiago, des chambres d'hôtes, des spas, des thermes, des centres de vacances .... C'est cool pour les habitants de la capitale qui n'ont pas de voitures, ils peuvent se retrouver à la campagne juste avec les transports en commun.
Nous, nous choisissons une petite auberge pas chère et adorable. Nous allons dans le complexe d'à côté, pour profiter de la piscine (très fraîche !), le restaurant, et faisons de courtes marches jusqu'à des minis cascades.
En route, nous voyons quelques rapaces dans une grande cage, en attente de guérir de leurs blessures et de repartir dans les grands espaces.
Nous nous faisons un petit plaisir et optons pour un bon massage d'une heure. La cahute à massage est super jolie et toutes les conditions sont réunies pour la détente. les femmes qui nous massent sont très professionnelles et adorables. Un bon moment de relaxation.
Nous revenons ensuite à Santiago, repassons chez nos amis récupérer nos sacs que nous avions laissé là bas et repartons vers la station de bus. Nous dormirons dans le bus vers notre prochaine destination ; PUCON.
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