vendredi 3 février 2012

Jour 3 dans l'altiplano

Aujourd'hui, le soleil est avec nous.
Nous partons tôt et remontons doucement vers le nord. Nous allons découvrir le patrimoine historique de l'altiplano, et des formes géologiques étranges.

Nous commençons par des peintures rupestres qui datent de la préhistoire. Les peintures sont très simples et représentent des sorciers, animaux, fleurs ... et aussi des bonshommes très étranges avec des antennes !!! Selon Céline et moi, ce devait être des extra-terrestres !



Les hommes préhistoriques de l'altiplano n'étaient peut être pas d'aussi bons peintres que les nôtres mais ils étaient en avance pour ce qui était de l'organisation sociale et des constructions.
Comme il faisait très froid, ils construisaient des maisons de pierres toutes petites où ils s'entassaient les uns sur les autres pour dormir et se tenir chaud. Ils avaient une cuisine commune et une guillotine !!!! Comme quoi, ce n'est pas la France qui a tout inventé !

Ils restaient un petit moment à un endroit, puis s'en allaient plus loin ... ils étaient semi-nomades.



La région de l'altiplano que nous visitons aujourd'hui est encore différente que ce que nous avons déjà vu jusqu'à maintenant . C'est moins sec et l'érosion est davantage flagrante. Tous ces rochers sculptés par les forces de la nature au cours des millénaires, sont sujets de légendes et de noms farfelus. Ainsi, nous avons "la coupe du monde", "le champignon", "les gorges du diable" ...







Avec le bleu du ciel, ces paysages sont splendides et on aime crapahuter de pierres en pierres, surtout notre guide qui escalade tout ce qu'il peut et qui se retrouve toujours dans des endroits incongrus, perchés au dessus de nos têtes. Ces boliviens n'ont peur de rien, mais nous oui, alors nous décidons de ne pas le suivre dans ces escapades extrêmes !








Les lamas sont dans leur enclos et nous observent de leur regard hautain. Le lama c'est un peu le bourgeois des animaux. Du moins, ils ont le même regard !!!

Il y a davantage de végétation et même des fleurs de couleurs, qui sont l'équivalent de nos orties. En les faisant bouillir, on obtient un remède contre les indigestions.


Il y a encore et toujours des lagunes, mais les flamands roses se font plus rares. A la place, il y a des espèces de grandes oies noires et blanches et des oiseaux aquatiques qui font des bruits de rires moqueurs. C'est assez étrange, on a l'impression qu'ils se foutent de nous.
Nous apercevons aussi des "suris", qui sont des petites autruches des Andes.


Ce soleil nous fait du bien. Il est difficile de ne pas tomber malade avec tous ces écarts de température. Je n'y échappe pas et je m'enrhume.

Dans l'après midi, nous faisons beaucoup de route pour atteindre le village d'Uyuni, qui est la base de départ pour les célèbres salars de bolivie.

Nous sommes abasourdis de voir la merde qu'il y a à l'approche de la ville. Uyuni est entourée d'une géante décharge à ciel ouvert, dont on ne voit pas la fin. Évidemment, il s'agit d'une décharge sauvage. Le plus fou, c'est qu'au milieu de cette merde, se trouve un panneau "faites attention à votre environnement". Je crois que c'est de la provocation !

Après avoir passés 3 jours dans cet endroit magique qu'est l'altiplano, on a des envies de meurtres lorsqu'on voit tant d'ignorance, négligence et irrespect de la part des locaux. Les Boliviens sont vraiment dégueulasses et égoïstes. Ils peuvent vénérer Pachamama et lui balancer des tonnes de plastique !
Ils me déçoivent chaque jour un peu plus. Giberto le guide et Norma doivent être des exceptions, car ils veillent à ne jamais laisser traîner un papier derrière nous.
Ce n'est pas le cas de tous les guides qui travaillent dans l'altiplano.

Nous ne restons que quelques minutes à Uyuni et continuons jusqu'à un petit village de sel, au pied des salars.
C'est beaucoup plus calme et plus joli. On se trouve un refuge là, mignon et propre. Tous les murs et les meubles sont de sel.





Nous allons voir le coucher de soleil sur les salars, une vraie merveille. Les couleurs du ciel sont irréelles et se reflètent dans la fine couche d'eau qui recouvre les salars blancs, comme dans un miroir. C'est comme si nous flottions dans les airs où que nous marchions sur l'eau.
C'est magique, nous sommes sur la ligne qui sépare les 2 éléments, air et terre.















Nous repartons dans notre refuge, la tête dans les nuages, et nous faisons un bon repas avec du vin de Bolivie, pas trop mauvais.
Nous ne pouvons toujours pas prendre de douche, on commence à sentir le fennec, et nos cheveux tiennent attachés sans élastique !!!!

Encore une journée dans un autre monde.













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