samedi 10 décembre 2011

QUITO, la vieille ville

Je suis arrivée à Quito en fin de matinée. Depuis le station de bus, j'ai pris le trolley publique (mi bus, mi tramway) qui va jusqu'au centre ville. Le trolley est bondé de monde. A un arrêt, une bagarre éclate entre deux señoritas. Les passagers du trolley les poussent dehors, très bien.
Je descends dans la vieille ville et commence à arpenter les rues avec mon plan pour trouver une auberge. Il y a beaucoup beaucoup de monde dans les rues, quelques clochards, des jeunes au look extravagants et un couple bizarre dont la femme à oublier de mettre un pantalon et une culotte. Elle se promène cul nu dans Quito et ça n'a pas l'air de la déranger.
Je me demande dans quel cirque je me trouve !

Les commerçants à qui je demande mon chemin sont très gentils. ça me rassure, il y a des gens normaux à Quito. Je trouve finalement l'auberge que je cherchais. C'est une vieille maison coloniale pleine de charme. Un vieux parquet au sol, des murs colorés, des vieux meubles d'époques. C'est un peu sombre mais c'est propre et ça semble confortable.

Je pose mes affaires et pars découvrir la vieux quartier colonial de Quito. En chemin je m'arrête dans un restaurant indien et l'espace du déjeuner, je change de continent.

Quito, capitale de l'équateur, mesure 20 km de longueur, à une altitude de 2 850 m, sur les flancs du volcan Guagua Pichincha (dont la dernière éruption date de 1999). Son nom vient des tribus Quitus. Elle fut officiellement fondée en 1534 par le conquistador espagnol Benalcázar.

Le centre colonial historique est un point de passage obligé pour tous les touristes. L'UNESCO a déclaré Quito Patrimoine de l'Humanité en 1978 pour son architecture coloniale. Ce quartier est aussi le centre culturel de la ville. Beaucoup de monuments historiques ont été transformé en musées et les vieilles églises et cathédrales sont nombreuses.


Je m'organise un petit circuit et visite quelques musées, car un peu de culture ne fait pas de mal. C'est très joli et intéressant, mais tout ce monde et ce bruit, ça me fatigue et le stress de la ville me rattrape.

Pour le bien être des habitants et des touristes, la police est omniprésente et surveille de prés tout ce qui se passe. Quito souffre d'un grande insécurité et de vols permanents. Lorsque la police termine son service, plus personne ne se promènent dans les rues du quartier colonial. Après 20h, il faut prendre un taxi pour se déplacer, même si c'est pour faire 200 mètres. C'est la seule ville de l'équateur où les taxis utilisent des taximètres, mais après 20h, les chauffeurs les débranchent et les prix doublent.

Le centre ville est divisé en deux parties. La vielle ville et la ville neuve, où se regroupent tous les bars, discothèques, restos branchés ... Ce quartier là est encore plus bruyant et plus fréquenté, surtout le soir. C'est naturellement là qu'il y a le plus d'insécurité. C'est le genre d'endroit qui me laisse complètement indifférente et je n'y mets même pas un pied.

Je retourne à l'auberge avant la tombée de la nuit, c'est plus sûr, et plus calme. Je crois que je développe une allergies aux grandes villes d'Amérique du Sud où alors je deviens ochlophobe !

Voilà, ce fut mon dernier stop en Equateur. Demain je prends le bus pour la Colombie et l'aventure continue ...

1 commentaire:

  1. C'est surprenant comme toutes ces villes se ressemblent. Tu as bien fait d'être prudente, les touristes sont des proies faciles et les prédateurs ne manquent pas. Mais je vois que tu as su dénicher de jolis coins.
    Dommage que tu n'ais pas pu filmer la " dame sans culotte" cela aurait fait un buzz sur internet !!!!
    Rien ne vaut le calme de la nature. Pour ma part, je suis allergique à toutes les grandes villes d'Amérique ou d'ailleurs.

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