Je file dans le centre historique, puisque le reste n'a aucun intérêt. Après m'être trouvé une auberge, je vais me promener.
Bogota est une ville cosmopolite qui mélange les différents styles d'architectures.
La place Bolivar est majestueuse et la vue en arrière plan sur la montagne boisée, donne l'impression que Bogota est une petite ville.
Ce qui est totalement faux ; En 2011, la population de Bogotá comptait 8 262 000 habitants (pour la ville de Bogotá et sa métropole.) Elle s'étend sur 33 km du nord au sud et sur 16 km, d'est en ouest.
La quartier colonial et historique de La Candelaria est plein de charme. Des maisons colorées de plein pied, des petites rues pavées piétonnes, des bars et restos très conviviaux, souvent équipés de cheminées, des magasins de fringues comme je les aime (en mode, je passe sans regarder les vitrines où c'est craquage financier) ... C'est dans ce quartier qu'est mon auberge.
La ville de Bogota a fait beaucoup d'efforts sur la décoration de Noel et pour rendre les espaces publiques agréables. Il y a plein de petites places où se réunissent les jeunes pour boire des bières, fumer des p...(même si la police est partout), jongler ou faire les funambules, danser, chanter ....C'est très vivant. Il y a aussi des animations de rues avec le père noël blanc, la mère noël black qui joue du saxo et les lutins déguisés en stroumphs, shrek et autres, allez savoir ...
La police est absolument partout, prête à intervenir mais tous les flics sont super sympas et souriants. Ils n'hésitent pas à aider les touristes perdus, où à aider les locaux à trouver des taxis ! Les commerçants sont agréables et souriants aussi.
c'est un chouette quartier.
Bogota est aussi une ville très culturelle. Ici se trouve une multitude de musées, les plus beaux du pays, dans de beaux monuments historiques ou très modernes.
Bogota est une vile très accessibles et peu chère, sauf en ce qui concerne les taxis.
Le quartier central moderne est construit sur le modèle des villes neuves américaines. Le contraste avec les marchés traditionnels qui s'y tiennent, genre bazaar, est assez drôle.
Je passe la majorité de mon temps dans les agences de frets postaux, afin d'envoyer du café en france. Pour envoyer du café, il faut une autorisation spéciale du gouvernement. Une seule agence est autorisée à le faire. Seulement les habitants n'en ont aucune idée et je galère à trouver la bonne adresse. Ensuite, la procédure est très longue et pénible. Beaucoup de paperasses, de signatures, d'emballages .... le mek du guichet qui s'occupe de moi est très patient, même s'il est complètement débordé. Le bureau est plein à craquer, de gens qui se passent devant, qui essayent de gruger la queue, où qui ne comprennent rien.
Il m'a fallut 4h en tout, avant d'achever ma mission !
Mine de rien j'ai beaucoup marché et je suis fatigué. J'ai aussi beaucoup parlé espagnol et mon cerveau se met en grève.
Le best de la journée c'est le soleil et ouiiiiiiiiiiii, il ne pleut plus depuis hier, yahoooo !
Que ça fait du bien d'être au sec et de sentir les rayons du soleil sur sa peau.
Le soir je mange dans un petit resto au coin du feu (oui il fait un peu froid à Bogota. Bogotá se situe au centre de la Colombie, dans une zone naturelle dénommée Savane de Bogotá, qui, à son tour fait partie de l’Altiplano Cundiboyacense. Son altitude, 2 640 mètres, fait d'elle la troisième plus haute capitale dans le monde, après La Paz et Quito.)
De retour à l'auberge, le jeune étudiant colombien qui partage le dortoir avec moi me tape la tchatche. Mais mon cerveau refuse de coopérer.
Les colombiens sont gentils, mais en tant que touriste seule, leurs intentions ne sont jamais innocentes. A la longue, cette drague latina est pesante. Je raconte que je suis mariée mais apparemment, ce n'est pas un problème pour eux. Je reste polie mais c'est dur de s'en dépêtrer.
Le lendemain je m'offre une grasse matinée (9h debout), j'en avais besoin.
Puis je prends les transports en communs pour le village de Zipaquira à 50km au nord de Bogota. Il me faut 2h pour y arriver. Je traverse des zones de Bogota craignosses, puis des quartiers de hauts immeubles, une autoroute ... Les gens dans les bus sont très sociables et beaucoup viennent discuter avec moi.
A Zipaquira, je respire, c'est une petite ville.
je vais tout droit à la principale attraction qui est la cathédrale de sel. c'est aussi la première attraction touristique de Colombie. L'entrée coute 2X plus chère que prévue, vive la période de noël. La bouffe sur place est hors de prix.
Mais bon, le site vaut le coup et le gouvernement du tourisme y met les moyens.
(l'entrée)
(les jeux d'éclairage)
La Cathédrale de sel est une église construite à l'intérieur des mines de sel de Zipaquira,aussi un lieu de culte et l'un des sanctuaires catholiquesles plus connus parmi ceux consacrés au chemin de croix de Jésus Christ.
À l'intérieur, on trouve une belle collection artistique, notamment de sculptures en sel et en marbre, dans une ambiance pleine d'un profond sentiment religieux qui attire pèlerins et touristes. La cathédrale reçut le plus grand nombre de votes lors d'un concours pour élire les 7 Merveilles de Colombie en 2007, devenant alors la Merveille n°1 de Colombie, si bien qu'elle fut aussi proposée pour les Sept merveilles du monde moderne.
C'est un très bel édifice, plein de tunnels, d'escaliers, de passages étroits ... les éclairages sont étonnants. J'imagine que c'est exceptionnel pour les catholiques, mais pour moi, au bout d'un moment, les croix ...
Je ne regrette cependant pas d'être venue.
Un petit tour dans le village et hop, de retour à Bogota (encore 2h de transports publics, en pleine période de pointe)
Bon voilà, j'en ai assez de la ville, je décide de prendre un bus de nuit. Seulement voilà, passé 19h il est impossible d'aller à la station de bus avec les transports publics. J'ai bien essayé d'en arrêter plusieurs, avec écrit "Terminal" dessus, comme on me l'avait dit dans mon auberge mais non, ils n'y vont pas !!!! bizarre.
J'opte pour un taxi mais aucun ne veut s'arrêter. Bon, 1h après je retourne à l'auberge pour qu"ils m'en appellent un. Le réceptionniste m'annonce 13000 pesos mais en réalité je vais devoir payer 30000 pesos, car tarif de nuit ! je suis dégoutée.
J'arrive à la station de bus et je me dis "merde, ce con m'a amené à l'aéroport (oui je suis énervée)". Mais non c'est bien la gare des bus. C'est immense et je n'y comprends rien. Je cherche désespérément un bus pour San Gil, mais ils sont tous pleins !!!
Je demande aux gens mais personne ne sait. Au comptoir des compagnies de bus, les filles sont débordées et fatiguées. Certaines sont en pleures. Mais où je suis là ? à la Bourse ?
Finalement j'en trouve un, qui coûte le triple de son prix initial (noël !) Pas le choix, je paye.
Seulement, dans le bus il y a plus de personnes que de places, on se fait arrêter par la police !
Le rabatteur descend avec les personnes en trop en faisant mine de leur appeler un taxi. Le policier s'en va et le bus redémarre. 500 mètres plus loin, nous retrouvons le rabatteur et les passagers cachés dans les bosquets. Ils remontent vite fait dans le bus et c'est parti. Bonne ambiance, ça fait rire tout le monde. Moi je m'en fous j'ai ma place assise.
Prochaine étape San Gil ...
Bogota a l'air très sympa, mais fais très attention à toi, ce n'est pas une ville de tout repos.
RépondreSupprimerBon courage pour la suite et bisous.
Maman.