Les îles étaient inhabitées à l'époque où elles furent explorées par les Espagnols en 1535. Au cours des XVII et XVIII siècles, l'archipel devint un lieu de rendez-vous pour les pirates et les boucaniers. Les navires de guerre anglais et américains, ainsi que les baleiniers accostaient souvent aux îles Galápagos au XIX.
En 1835,, Charles Darwin, naturaliste britannique, y étudia la diversité des espèces présentes. Il publia à partir de ses observations sa fameuse étude sur "l'évolution et la sélection naturelle" en 1859.
L'archipel est officiellement devenu un parc national en 1959. Le tourisme organisé a commencé vers la fin des années 60.La faune est unique aux Galapagos. Chaque île renferme sa faune spécifique. L'archipel abrite 58 espèces d'oiseaux dont 28 sont endémiques, des variétés de reptiles uniques, dont les tortues géantes ou les iguanes terrestres et les iguanes marins.
La faune sous-marine, est également exceptionnelle de par sa diversité, comprenant près de 300 espèces de poissons (dont les requins des galapagos), des petits mammifères (otarie des galapagos ) et des cétacés comme la baleine à bosse (malheureusement ce n'est pas la saison des baleines en ce moment).
-------------------------------------------------------------Ce matin, la première chose que j'ai faite était de me trouver un autre logement, car dans ma chambre je me suis rendue compte de plusieurs détails embétants ; les chiottes et le lavabo sont bouchés, le pommeau de douche est défoncé et il est impossible de prendre une douche. Et puis, ma chambre est à côté de la réception et le personnel a fait du bordel très tôt ce matin, sans se soucier de moi. Du foutage de gueule. Encore une adresse du Lonely Planet qui mérite d'être rayé de la liste.
Pour 5$ de plus, j'ai trouvé une chambre impeccable, dans un hôtel très joli, à 100 mètres du mien. Je crois que je n'ai jamais eu une aussi belle chambre jusqu'à maintenant, en Amérique du sud. C'est presque du luxe, pour environ 13€ la nuit (aux galapagos, tout coûte le double que sur le continent.)
Aujourd'hui, je pars vers la plage de Tortuga Bay. C'est à 3km à pied du village et ça semble être un coin incroyable. Comme dans tous les sites des galapagos, nous devons nous enregistrer auprès d'un Ranger, qui répète à tous les touristes, les règles de bonne conduite envers la flore et la faune.
Ici, tous les sites ferment à 18h, pour permettre aux animaux de retrouver leur tranquillité pendant la nuit. C'est très propre, il n'y a pas un papier par terre et partout ça sent très bon. Il est interdit de fumer sur les plages. Les aménagements sont réduits au minimum, et sont toujours respectueux de leur environnement. Il y a des poubelles de tri partout. Beaucoup de Rangers sont employés pour patrouiller et surveiller. Ils font vraiment du très bon travail de protection. Faut dire, au prix que ça coute, ils peuvent !
Le chemin d'accès à la plage est très agréable. J'adore cette végétation. Le cactus géant est omniprésent. C'est le seul cactus qui pousse comme un arbre, il a un tronc. Il y a des petits lézards colorés partout. Je n'avais jamais vu ces espèces. Les oiseaux ici n'ont pas peur, ils ne se poussent pas ni ne s'envolent à l'arrivée des touristes. Ils sont très curieux.
J'arrive à la plage et je n'en crois pas mes yeux. C'est encore plus beau que sur les photos.Une grande plage de sable blanc et une eau turquoise, si transparente qu'on y voit à travers les vagues. L'endroit est totalement vierge. L'accès aux dunes derrière la plage est interdit, car c'est là où les tortues vont enfouir leur œufs. Elles viennent à la tombée de la nuit, lorsque les touristes sont partis.
Au milieu de la plage, un amas de pierres noires volcaniques fait le contraste avec le blanc du sable. Dans ces pierres, il y a des crabes rouges, des oiseaux, des petits iguanes, des très gros iguanes marins et des pélicans.
Il fait chaud, mais il y a une légère brise marine. Un groupe de jeunes se baignent là, malgré que ce soit fortement déconseillé, à cause des courants violents et des baïnes.
Je marche le long de la plage, il y a des iguanes partout qui font leur vie paisiblement sans se soucier des gens autour. Je vois également différentes espèces d'oiseaux. Aucun n'ont peur de moi.
Au bout de la plage, le décor change. D'un côté, les palétuviers de la mangrove où il y a encore plus d'iguanes. Ils viennent se cacher, se rafraichir et chercher leur nourriture. De l'autre côté des cactus géants et un sol rocailleux rouge et noir, de leur origine volcanique.
L'eau est turquoise même dans la mangrove. C'est un tableau très coloré. A cet endroit se trouve une petite baie où l'eau est calme comme dans un lac. Je décide d'aller me baigner. A 2mètres de moi, un iguane observe tous mes faits et gestes. S'il avait un appareil photo, je pense qu'on pourrait échanger les rôles !
L'eau est chaude, il n'y a pas beaucoup de monde, c'est très agréable. Soudain, à quelques mètre de moi un pélican plonge dans l'eau pour attraper un poisson. Il remonte sur le sable, avale son poisson et continue de marcher tranquillement sur la plage.
Je ne me méfie pas du soleil et pourtant, je vais cramer ce jour là. Cette journée va laisser l'empreinte de mes lunettes sur mon visage, c'est très stylé !!!
Je me pose sur le sable chaud, et des finchbirds viennent picorer entre mes jambes. Ces oiseaux sont vraiment pas farouches. Il y a aussi des mouettes grises qui viennent vérifier si je n'ai pas de miettes à leur donner.
Cet endroit est si paisible, en tout je vais trainer ici pendant presque 5h sans voir le temps passer.
Le ciel se gatte, je décide de revenir vers le village. A la sortie, il faut que je signale au Rangers que je suis bien revenue. Ces gens sont très souriants et très gentils. Ils sont toujours prés à répondre aux questions et à renseigner les touristes. Les locaux des galapagos n'ont rien à voir avec les équatoriens du continent.
Cette virée au paradis m'a donné un coup de barre, mais il faut que j'optimise mon temps ici. Je prends le temps de me poser dans un resto sympa, mange un sandwich et repars. Je prends un bateau taxi pour traverser un chenal. Le chauffeur est adorable. Il me demande si j'aime les galapagos mais je ne trouve pas les mots pour lui expliquer à quel point je les adore. Ça le fait rire.
De ce coté de l'île, c'est encore différent. Je passe devant un étang de sel et de souffre. Les couleurs sont blanches et rosées et des petits oiseaux jaunes m'accompagnent.
Les sols ont beau être différents, le cactus est géant est toujours là. Je passe des petits cours d'eau où des hérons et aigrettes sont là, immobiles, comme s'ils étaient figés. Je sui restée jusqu'à temps qu'ils bougent, pour être sûre qu'ils n'étaient pas juste empaillés !
J'arrive au site des « Grietas ». La lave a formé un petit canyon qui s'est rempli d'eau. C'est assez profond, je ne vois pas le fond et l'eau est noire. L'eau est un peu plus fraiche ici. C'est l'endroit idéal pour nager et faire quelques exercices pour m'étirer le dos.
Je sors de l'eau quand un groupe de touristes arrivent. De suite, l'endroit perd son charme.
Je repars mais je n'ai pas envie de retourner au village de suite. Alors je squatte une petite plage, le temps de sécher. Je découvre à cet endroit, le canard des Galapagos. Il a le bec bleu et du rouge sur ses joues. Ils sont très mignons mais un peu craintifs. Ils ne tiennent pas en place et ne se laissent pas prendre en photo. Tant pis !
Il est temps de repartir.
Je profite d'une bonne douche chaude pour me débarrasser de tout le sel collé sur ma peau et mes cheveux. Je suis crevée. Dans la chambre j'ai la télé, mais je n'ai pas la force de la regarder, mes paupières refusent.
magnifique !
RépondreSupprimerpffffffff on en prend plein les yeux juste à travers tes photos !!!!
RépondreSupprimercéline