dimanche 20 novembre 2011

MANCORA et passage en équateur

Nous arrivons dans cette station balnéaire, connue pour ses vagues et son ambiance de surf.
On est content de descendre du bus et de se dégourdir les jambes, mais il n'y a rien d'exceptionnel à voir ici. Mise à part les cours de surf ou de kite surf, il n'y a rien. Il y a beaucoup de gringos et de jeunes roots. C'est un peu l'ambiance sea, sex and sun. ça me rappelle vite fait les stations balnéaires du sud ouest de la France, mais en moins beau (et sans chauvinisme).

Par contre, il y a un restaurant végétarien génial. C'est ce que je retiens de Mancora !





Nous ne tardons pas, le lendemain matin, nous prenons encore un bus et direction l'Équateur ...
Nous traversons la frontière sans difficulté, à Manara. Cet endroit n'est pas très populaire et pourtant la route est très belle.
A peine en équateur, on recommence à monter en altitude. Les montagnes sont très jolies. Douces et colorées. Les couleurs du coucher du soleil sont magnifiques.
Nous traversons quelques petits villages mignons. Je remarque de suite que les équatoriens ont plus d'argent que les péruviens. IL y a davantage de belles voitures (et surtout des 4X4 et pick-up dans cette région montagneuse), c'est plus propre et les maisons ont meilleure allure. Ils sont au Dollars Américain en Équateur.
Je trouve qu'ils ont plus de goût ici. Il y a vraiment de très jolies maisons et des jardins soignés. Par contre, ils sont moins accueillants et moins agréables qu'au Pérou.

Après 11h de bus, nous arrivons à LOJA. C'est une jolie ville, mais juste une ville. IL est 21h mais nous décidons quand même de poursuivre notre route un peu plus loin, vers VILCABAMBA.

Sur la route, il y a un accident. Les équatoriens ne sont pas pressés. La route est complètement bloquée et les gens attendent patiemment. En tout, Il a fallut attendre 3h avant que la route soit dégagée et qu'on puisse enfin passer ! Quelle galère !
En france, il y aurait eu une révolte des automobilistes c'est sûr, mais ici, on ne râle pas, on se promène, on est détendu et on attend patiemment, même pendant 3h.

Ceci dit, une fois qu'on a pu enfin avancer, le chauffeur du bus s'est emballé et s'est mis en mode FOrmule 1. Avec un bus, ça fait quand même un peu peur, mais on est arrivé sain et sauf !

Forcément à 1h du matin, tout est fermé et nous avions aucune réservation, comme d'habitude. NOus avons quand même trouvé une chambre pas trop chère, après avoir réveiller quelques personnes dans le village !
Nous partageons un dortoir avec une jeune backpackeuse Allemande qui a fait le trajet en bus avec nous depuis Mancora. Nous sommes tous les 3 sur les rotules, nous nous endormons très vite.

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