Depuis Mumbai, nous avons pris le
train, en catégorie « Sleeper class ».
photo prise sur internet |
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Nous avons réussi à dormir quelques
heures, et pendant ce temps , il y a dû avoir un problème car nous
sommes arrivées avec 4 heures de retard.
Vers la fin du trajet, un Indien aux
yeux bridés (oui ça arrive, l'Inde est quand même limitrophe du
Népal, du Bhoutan et de la Chine) semble être passionné par nous.
Après la séance photo habituelle, il tenait absolument à nous
laisser ses coordonnées. Il en oublie sont arrêt, du coup il saute
en route, et forcément il se vautre !!! Et puis, il a sauté
sans ses affaires. Qu'est ce qui lui est passé par la tête à ce
type ?
Le train s'arrête, et le mec remonte
prendre ses sacs puis ressort. Le train repart aussitôt.
Je comprend pourquoi en France on ne
peut plus ouvrir les portes d'un train en marche !
ici, on s'embête pas à faire des trains de marchandises |
Nous arrivons dans l'Etat de Goa et
nous descendons à la gare de Magdao, la gare principale de l'Etat.
Nous trouvons beaucoup de touristes hippies ici, de tout âge. Nous
prenons un autre train pour Canacona, tout au sud de Goa. Le train
a 1h de retard et compte davantage de touristes que d'Indiens.
La gare de Canacona est minuscule et au
milieu de nulle part. Un rickshaw nous propose de nous amener à
notre destination pour un prix presque 3 fois plus élevé que le
tarif normal. Nous décidons donc de marcher. Trois femelles Buffle
ne semblent pas très contentes de nous voir là, elles arrivent au
galop et on se demande si elles n'ont pas l'intention de nous
charger! Un local arrive en courant derrière nous et les vaches
changent de trajectoire. Même pas peur !!!!!
On rejoint une route principale, on
trouve un rickshaw honnête et on arrive à Patnem. On se loue une
belle hutte de bois et de palmiers sur le sable, cachée de la plage
par une petite haie de grands Yuccas. Un vrai petit bijou.
On est entourés de cocotiers. La plage
est calme, l'eau est à 30 degrés, le soleil tape. Des paillotes
longent la plage ainsi que des grandes huttes ouvertes vers l'océan,
où sont proposés des cours de yoga et de méditation. Les Indiens
qui tiennent ces commerces de plages sont très gentils.
Sur la plage, il n'y a que des
touristes en maillot de bain. Les Indiens ne se baignent pas et ne se
mettent pas en maillot de bain, ce n'est pas dans leur culture. Même
si ce lieu manque sérieusement d'authenticité, l'atmosphère est si
détendue et paisible, qu'on l'aime et qu'on a envie d'y rester. Au
son de la musique ambiante et de relaxation, sirotant une bière
fraîche depuis la paillote qui deviendra notre squat régulier, on
regarde la mer d'Oman devant nous, jusqu'au coucher du soleil. Ça y
est, on est en vacances.
On doit retrouver nos amis
sur la plage voisine de PALOLEM. Cette plage est nettement plus
animée. On a l'impression d'être en Thaïlande. Les paillotes
proposent toutes des huttes à l'arrière et le restaurant sur la
plage. Happy Hour de cocktails en toute genre à partir de 19h. Les
tables sont sur le sable, éclairées à la bougie. D'un bout à
l'autre de la plage, il n'y a pas un mètre sans qu'il n'y ai une
paillote. La région est très connue pour ses poissons et ses
crustacés. Ils sont souvent cuisinés au barbecue, directement sur
le plage, ainsi les bonnes odeurs et la curiosité suffisent à ce
que les gens s'arrêtent.
Nous ne trouverons pas nos
amis ce soir mais on se sera fait un bon resto sur la plage. Le
poisson est effectivement délicieux et cuisiné à la perfection.
Nous retournons à Patnem à
la lampe torche, par des petits chemins. En chemin, on voit des
énormes chauves-souris. Il y a aussi beaucoup de chiens errants. La
journée, ils sont gentils, mais la nuit, ils me font peur. En horde,
ils attaquent parfois les promeneurs. C'est un gros problème qui
touche toute l'Inde.
Le lendemain; grasse
matinée, baignade, plage, promenade et photos. Tout ce qu'on aime en
vacances. Nous retrouvons nos amis le soir à Palolem. Quelques
Mojitos et un bon resto de poisson.
Nos amis ont une hutte en
hauteur, avec vue plongeante sur une petite baie adorable. Ils sont
déjà venus il y a quelques années et semblent impressionnés du
développement de cette station balnéaire et de la hausse des prix.
Il y a 4 ans à peine, il y avait moitié moins de paillotes, peu de
touristes et pas de services proposés. Aujourd'hui, il y a des
petites agences de tourisme, des boutiques, des restos en pagaille …
ils comparent ça à un petit Miami beach.
Le lendemain encore, nous
retournons à Palolem mais de jour cette fois et en longeant la
plage. On passe deux petites baie rocheuses, qui semblent servir de
déchetterie ! Cela nous rappelle les tristes inconvénients du
tourisme et le manque de moyens et de sensibilisation des Indiens en
matière d'environnement.
Nous rejoignons la crique voisine de
Colomb Bay où nous retrouvons nos amis. Ils ont l'air déconcertés
et pour cause, ils se sont fait voler leur ordinateur et leurs I
phone pendant la nuit, dans leur hutte, alors qu'il dormait. C'est le
même problème partout, les touristes attirent les voleurs. Ils
croient qu'on est tous riches et ils savent qu'on a toujours de
l'argent sur nous ou des appareils photos, ou ordinateur ... Comme
les huttes ne ferment pas ou mal, ils leur est facile de rentrer et
se servir. Les touristes sont toujours des cibles dans les pays
défavorisés.
Impuissantes, nous les laissons se
remettre de leur perte autour de quelques verres et nous partons
longer la plage de Palolem à pied. Les vaches sont couchées sur le
sable à l'ombre des bateaux des pêcheurs.
Tout au bout de la plage,
le calme reprend le dessus. Les crabes peuvent faire leur boulettes
de sables tranquillement et les rochers polis par les vagues, se
dressent comme des sculptures. A l'extrême pointe de la baie, un
petit bar sous une hutte ouverte, et des murettes de pierre aménagées
en bancs, face au coucher de soleil. A cet endroit, des rochers
noirs et ronds ont remplacés le sable. L'endroit est plutôt calme,
car éloigné, et donc très agréable. Cet endroit est accessible à
pied seulement à marée basse.
les boulettes de crabe |
Le soir nous allons prendre quelques
cocktails avec nos amis dans un bar sur pilotis, d'où nous avons une
belle vue sur toutes les lumières des paillotes de Palolem et ces
petits feux d'artifice amateurs.
Nous rentrons à Patnem, toujours à la
lampe torche, et toujours en espérant ne pas rencontrer des hordes
de méchants chien. Comme Mélo ne semble pas du tout effrayée par
cette idée, je la laisse gérer toutes rencontres canines.
Nous profiterons du soleil et de la
plage de Patnem encore 2 jours. Il n'y a pas grand chose d'autre à
faire dans les environs, et puis, il me semblerait qu'un virus de
flemmardise flotte dans l'air. Un peu de farniente ne fait du mal à
personne. De plus, Il faut en profiter car la mousson peut vite
arriver.
De superbes photos, dont certaines vont terminer en fond d'écran.
RépondreSupprimerMagnifique l'Euphorbe en fleurs, et j'aime les vaches avec des colliers.
Tes descriptions me rappellent le Cambodge, et je n'ai pu m'empêcher de rire quand tu parles des rickshaw trop chers. J'imagine bien le dialogue.....
Bonne continuation et bisous.