vendredi 8 février 2013

SUD GOA (PATNEM et PALOLEM)

Depuis Mumbai, nous avons pris le train, en catégorie « Sleeper class ».

photo prise sur internet

photo prise sur internet

photo prise sur Internet

Nous avons réussi à dormir quelques heures, et pendant ce temps , il y a dû avoir un problème car nous sommes arrivées avec 4 heures de retard.
Vers la fin du trajet, un Indien aux yeux bridés (oui ça arrive, l'Inde est quand même limitrophe du Népal, du Bhoutan et de la Chine) semble être passionné par nous. Après la séance photo habituelle, il tenait absolument à nous laisser ses coordonnées. Il en oublie sont arrêt, du coup il saute en route, et forcément il se vautre !!! Et puis, il a sauté sans ses affaires. Qu'est ce qui lui est passé par la tête à ce type ?
Le train s'arrête, et le mec remonte prendre ses sacs puis ressort. Le train repart aussitôt.

Je comprend pourquoi en France on ne peut plus ouvrir les portes d'un train en marche !

ici, on s'embête pas à faire des trains de marchandises


Nous arrivons dans l'Etat de Goa et nous descendons à la gare de Magdao, la gare principale de l'Etat. Nous trouvons beaucoup de touristes hippies ici, de tout âge. Nous prenons un autre train pour Canacona, tout au sud de Goa. Le train a 1h de retard et compte davantage de touristes que d'Indiens.
La gare de Canacona est minuscule et au milieu de nulle part. Un rickshaw nous propose de nous amener à notre destination pour un prix presque 3 fois plus élevé que le tarif normal. Nous décidons donc de marcher. Trois femelles Buffle ne semblent pas très contentes de nous voir là, elles arrivent au galop et on se demande si elles n'ont pas l'intention de nous charger! Un local arrive en courant derrière nous et les vaches changent de trajectoire. Même pas peur !!!!!

On rejoint une route principale, on trouve un rickshaw honnête et on arrive à Patnem. On se loue une belle hutte de bois et de palmiers sur le sable, cachée de la plage par une petite haie de grands Yuccas. Un vrai petit bijou.




On est entourés de cocotiers. La plage est calme, l'eau est à 30 degrés, le soleil tape. Des paillotes longent la plage ainsi que des grandes huttes ouvertes vers l'océan, où sont proposés des cours de yoga et de méditation. Les Indiens qui tiennent ces commerces de plages sont très gentils.




Sur la plage, il n'y a que des touristes en maillot de bain. Les Indiens ne se baignent pas et ne se mettent pas en maillot de bain, ce n'est pas dans leur culture. Même si ce lieu manque sérieusement d'authenticité, l'atmosphère est si détendue et paisible, qu'on l'aime et qu'on a envie d'y rester. Au son de la musique ambiante et de relaxation, sirotant une bière fraîche depuis la paillote qui deviendra notre squat régulier, on regarde la mer d'Oman devant nous, jusqu'au coucher du soleil. Ça y est, on est en vacances.








On doit retrouver nos amis sur la plage voisine de PALOLEM. Cette plage est nettement plus animée. On a l'impression d'être en Thaïlande. Les paillotes proposent toutes des huttes à l'arrière et le restaurant sur la plage. Happy Hour de cocktails en toute genre à partir de 19h. Les tables sont sur le sable, éclairées à la bougie. D'un bout à l'autre de la plage, il n'y a pas un mètre sans qu'il n'y ai une paillote. La région est très connue pour ses poissons et ses crustacés. Ils sont souvent cuisinés au barbecue, directement sur le plage, ainsi les bonnes odeurs et la curiosité suffisent à ce que les gens s'arrêtent.










Nous ne trouverons pas nos amis ce soir mais on se sera fait un bon resto sur la plage. Le poisson est effectivement délicieux et cuisiné à la perfection.

Nous retournons à Patnem à la lampe torche, par des petits chemins. En chemin, on voit des énormes chauves-souris. Il y a aussi beaucoup de chiens errants. La journée, ils sont gentils, mais la nuit, ils me font peur. En horde, ils attaquent parfois les promeneurs. C'est un gros problème qui touche toute l'Inde.

Le lendemain; grasse matinée, baignade, plage, promenade et photos. Tout ce qu'on aime en vacances. Nous retrouvons nos amis le soir à Palolem. Quelques Mojitos et un bon resto de poisson.
Nos amis ont une hutte en hauteur, avec vue plongeante sur une petite baie adorable. Ils sont déjà venus il y a quelques années et semblent impressionnés du développement de cette station balnéaire et de la hausse des prix. Il y a 4 ans à peine, il y avait moitié moins de paillotes, peu de touristes et pas de services proposés. Aujourd'hui, il y a des petites agences de tourisme, des boutiques, des restos en pagaille … ils comparent ça à un petit Miami beach.





Le lendemain encore, nous retournons à Palolem mais de jour cette fois et en longeant la plage. On passe deux petites baie rocheuses, qui semblent servir de déchetterie ! Cela nous rappelle les tristes inconvénients du tourisme et le manque de moyens et de sensibilisation des Indiens en matière d'environnement.


Nous rejoignons la crique voisine de Colomb Bay où nous retrouvons nos amis. Ils ont l'air déconcertés et pour cause, ils se sont fait voler leur ordinateur et leurs I phone pendant la nuit, dans leur hutte, alors qu'il dormait. C'est le même problème partout, les touristes attirent les voleurs. Ils croient qu'on est tous riches et ils savent qu'on a toujours de l'argent sur nous ou des appareils photos, ou ordinateur ... Comme les huttes ne ferment pas ou mal, ils leur est facile de rentrer et se servir. Les touristes sont toujours des cibles dans les pays défavorisés.

Impuissantes, nous les laissons se remettre de leur perte autour de quelques verres et nous partons longer la plage de Palolem à pied. Les vaches sont couchées sur le sable à l'ombre des bateaux des pêcheurs. 






Tout au bout de la plage, le calme reprend le dessus. Les crabes peuvent faire leur boulettes de sables tranquillement et les rochers polis par les vagues, se dressent comme des sculptures. A l'extrême pointe de la baie, un petit bar sous une hutte ouverte, et des murettes de pierre aménagées en bancs, face au coucher de soleil. A cet endroit, des rochers noirs et ronds ont remplacés le sable. L'endroit est plutôt calme, car éloigné, et donc très agréable. Cet endroit est accessible à pied seulement à marée basse.

les boulettes de crabe









Le soir nous allons prendre quelques cocktails avec nos amis dans un bar sur pilotis, d'où nous avons une belle vue sur toutes les lumières des paillotes de Palolem et ces petits feux d'artifice amateurs.
Nous rentrons à Patnem, toujours à la lampe torche, et toujours en espérant ne pas rencontrer des hordes de méchants chien. Comme Mélo ne semble pas du tout effrayée par cette idée, je la laisse gérer toutes rencontres canines.

Nous profiterons du soleil et de la plage de Patnem encore 2 jours. Il n'y a pas grand chose d'autre à faire dans les environs, et puis, il me semblerait qu'un virus de flemmardise flotte dans l'air. Un peu de farniente ne fait du mal à personne. De plus, Il faut en profiter car la mousson peut vite arriver.  










dimanche 3 février 2013

Visite de Mumbaï

Après un petit déjeuner copieux dans un bon bouiboui (omelette massala, chaï tea, jus de fruit pressé, toasts...), nous retournons à l'hôtel où Sadyo (dit Sadjio) nous attend dans une vieille voiture taxi, qui lui a été prêté pour la journée.

Nous déposons nos bagages à la consigne de la gare et nous voilà parties pour un tour de la ville.

Mumbai compte 25 millions d'habitants (d'aprés Sadyo), dont la majorité vivent dans des bidonvilles appelés « Slums ».
Mais il y a également à Mumbaï des riches quartiers prospères et des bâtiments historiques classés au Patrimoine Mondial de l'Unesco. L'architecture des quartiers anciens mêlent à la fois l'art hindou, musulman, portugais et anglais, puisque la ville a été occupée par chacun de ces peuples. Mais c'est sous la Présidence de la Compagnie des Indes Orientales que la péninsule de Mumbaï devint une grande ville économique à part entière.



Les richesses de Mumbaï proviennent en grande partie de l'industrie de Bollywood, dont elle est la capitale.
Nous commençons notre visite par une vue panoramique sur les quartiers aisés. De l'extérieur, les immeubles semblent vétustes, mais il semblerait qu'à l'intérieur, ces appartements soient de vrais palaces au loyers inabordables. Les voitures garées sur les parkings privés viennent confirmer les commentaires de Sadyo.

Nous poursuivons notre visite à travers le trafic dense, le bruit des klaxons et l'absence totale de code de la route. Il n'y a aucun panneau de signalisation, et je me demande comment font les gens pour se repérer. Ce doit être un 6ème sens! Sadyo a le compas dans l’œil. Il passe plusieurs fois à quelques millimètres de piétons ou de voitures, sans aucune hésitation ni ralentissement. J'ai pourtant l'habitude de ce genre de conduite, mais je suis épatée à chaque fois.

Nous nous arrêtons ensuite dans un musée consacré à la vie de Gandhi. C'est ici qu'il a séjourné entre 1917 et 1934. Il y a travaillé et élaboré des programmes, dont la campagne de désobéissance civile qui provoqua la fin de la domination britannique. On peut y lire une lettre qu'il avait écrit à Hitler, dans l'espoir d'adoucir sa haine et d'éviter une guerre !!
Je ne vais pas raconter la vie de Gandhi, ce serait beaucoup trop long. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, je vous conseille de regarder le film « Gandhi ». La vie de cet homme devrait figurer sur les livres d'histoire.



la bibliothèque de Gandhi

Ensuite, nous allons nous promener à pied dans un petit jardin botanique, qui se situe sur une colline, en plein milieu de la ville. Bizarrement, les locaux se disent qu’ici l'air n'est pas pollué et ils viennent ici pour respirer !! On y trouve des arbres immenses qui cachent la vue sur les buildings environnants ; frangipaniers, Banians, bougainvilliers, indigotiers ...

Maman, est ce bien un indigotier ?





avec Sadyo

De là, nous avons une belle vue sur la plage de Mumbaï en contrebas, où personne ne se baigne, pour cause de pollution de l'eau.

Les grands arbres cachent aussi un lieu très particulier, interdit d’accès sous peine de très grosses amendes. C'est une genre de fosse où les morts sont entreposés. Le soleil et les corbeaux s'occupent de tout. C'est une décomposition naturelle, rapide et sans odeur, puisque les corps sont recouverts d'une poudre d'épices parfumées. Cela explique pourquoi il y a tant de corbeaux dans la ville.

Nous parlons beaucoup avec Sadyo. Il est musulman, a le cœur sur la main, cultivé et désireux d'apprendre et de partager. Il vit dans un slum avec sa femme et ses 3 filles. Il nous raconte que sa femme a dû s'enfuir de chez elle pour se marier avec lui, car son père ne voulait pas qu'elle épouse un simple chauffeur de taxi. Nous apprenons beaucoup de choses en parlant avec lui, sur la ville mais aussi sur sa religion et sur la conception de respect de la femme.

Nous sommes souvent sollicitées par des Indiens ou jeunes Indiennes pour poser en photo à leur côté; Sadyo nous explique juste que ça leur fait plaisir. On n'est un peu des stars quoi ! Mais on l'assume parfaitement ;-)

Nous allons ensuite admirer la mosquée Haji Ali. D'un style Indo-musulman, elle fut construite en plein milieu de l'eau. Elle est reliée à la ville par un passage en béton où des mendiants font l’aumône. Elle est inaccessible à marée haute. .



Nous nous arrêtons ensuite sur un pont d'où l'on peut voir en contrebas le « dhobi ghat », c'est à dire le quai où se fait la lessive de presque toute la ville . 1026 lavoirs en plein air où les blanchisseurs battent le linge depuis 140ans. Le résultat est impeccable. Les femmes repassent ensuite tout ce linge en intérieur, à l’abri des regards.



Pour le dernier stop, Sadyo tient à nous emmener voir un bidonville. Nous ne sommes pas trop pour, hésitantes ! Sadyo ne nous laisse pas le choix. Son rêve est d'ouvrir une agence de tourisme consacrée à la visite des « slums ». C'est de là d'où il vient, et il veut partager ça.
Nous traversons donc l'un d'eux sans sortir du véhicule. Le passage est très étroit et c'est bondé de monde. Enfants, chiens, déchets,stands de tout et n'importe quoi. Chaque cahutes est construites d'éléments récupérés (taules, cartons, planches ..) elles ne sont faîtes que pour dormir ou s'abriter, car les gens vivent dehors la plupart du temps, entassés les uns sur les autres. Pendant la saison des pluies, ces quartiers sont souvent inondés. IL n'y a aucune hygiène et aucune aide. Des associations ont quand même créé des écoles pour ces enfants, et certaines agences de tourisme leur reverse une partie de leur revenu.
On est un peu comme des voyeurs dans notre voiture, mais malgré tout, je suis contente d'avoir vu cela et d'en emporter un souvenir. Nous n'étions pas très à l'aise, ce tourisme est très critiqué mais c'est une réelle prise de conscience. « De quoi tu te plains ? Regardes ces gens, ils ont tous le sourire et sont contents que tu viennes les voir, toi qui ne leur apporte rien mais qui s’intéresse à eux. Car en fait, le problème c'est ça ; Personne ne s’intéresse à eux, alors qu'ils sont les habitants de l'INDE. Nous regrettons d'avoir traversé de cette façon, sans descendre de la voiture pour échanger avec ces gens. C'est un peu limite je l'avoues. Pour nous excuser, nous y retournerons avec Sadyo et nous irons rencontré sa famille dont il est si fier et nous verrons son slum qu'il semble tant aimé. Il faudra juste que je travaille mon agoraphobie !




Retour en ville, nous payons le resto à Sadyo et le remercions plusieurs fois pour cette journée. Nous lui laissons un bon pourboire, il le mérite vraiment. Il sait que nous ne sommes pas croyantes mais il nous demande quand même de prier à qui nous voulons, pour son bonheur et sa réussite dans l'accomplissement de son rêve.

Belle journée qui s'est terminée par des problèmes intestinaux !!! trop de piments, je crois ! Fallait bien que ça arrive !

Nous prenons le train cette nuit, direction GOA ...





le cricket est très populaire en Inde



Nous voilà parties, à bord de la compagnie aérienne « Jordanian Airlines » pour environ 10h de vol et 2h d'escale à Amman. Le trajet nous paraît long, inconfortable et oppressant. Tout le bonheur de la classe économique ! Et nous arrivons à Mumbai, exagérément fatiguées. Les passagers des vols long-courrier semblent toujours revenir d'un long et pénible parcours du combattant.

Il fait 28 degrés à notre arrivée et miracle ; NI PLUIE NI NEIGE ! Après le temps de m... que nous subissions en France depuis le début de l'hiver, ça fait plaisir, très plaisir.

Un Indien nous aborde, et avec une grande gentillesse, nous donne 2 ou 3 conseils et nous questionne sur notre vie en France et nos salaires. Nous commençons égoïstement à nous plaindre de la conjoncture de notre pays, mais il s'aperçoit vite que nous sommes fatiguées et qu'on a du mal à poursuivre cette discussion. Il nous laissent tranquille, avec un grand «WELCOME IN INDIA » et un sourire d'ange. J'apprécie la curiosité et la spontanéité des Indiens. Je me dis que si la première personne que nous rencontrons est aussi accueillante avec nous, c'est que nous devons dégager des bonnes vibes, et je me sens rassurée pour toute la suite du périple.

Il est 6h du matin, et nous partageons un taxi avec un jeune Intermittent Parisien, venu en Inde pour une action de bénévolat. Un homme semble nous aider à trouver notre taxi et nous réclame avec une légère agressivité un « tip » (pourboire). Cela me rappelle la triste pensée qu'aucun service n'est désintéressé en Inde et que la sincérité entre touristes et Indiens est fragile. En quelques minutes, j'ai eu droit aux 2 clichés du pays. L'indien sincère qui vous donnerais beaucoup sans même vous connaître, et l'Indien fourbe qui vous pillerait par mensonge et usure.

Je suis étonnée, il n'y a presque personne sur la route. Faut dire qu'il est tôt! Doucement, je retrouve mes repères au fil de la route: les odeurs, l'organisation désorganisée, l'absence de quelconque logique, l'insalubrité dominante, les travaux d'infrastructures et les chantiers omniprésents qui prouvent l'essor rapide de la ville, les bruits des klaxons, la pollution … Nous arrivons à Colaba, le quartier des touristes à petit budget. Nous espérons trouver une guesthouse ici, mais il est trop tôt et on se fait virer à 2 reprises. Je fouille dans mes souvenirs pour retrouver l'endroit où j'avais dormi la première fois que j'étais venu à Mumbai. J'y parviens, mais tombe sur des travaux et il ne reste plus rien de ce que j'ai connu. Mumbai est une ville dynamique en perpétuel changement, et où le secteur du tourisme est grandissant.

Nous trouvons un hôtel usine où l'espace est rentabilisé à son maximum. C'est le Delight Hotel. Comment faire rentrer autant de chambres dans un si petit endroit ? Pour cela les Indiens sont forts.
L'accueil est adorable.

notre chambre à 700Rs, soit 9€ (les logements à Mumbai sont plus chers que partout ailleurs)
En attendant que notre chambre, où plutôt que notre « Box » soit prêt, nous allons en ville. Sur la place du « Gateway of India », nous avons droit à la bénédiction de faux saints hommes, les bracelets porte bonheur des petites femmes en saris, et les interminables photos avec les jeunes écoliers en uniforme.
Leurs yeux pétillent d'admiration et de curiosité et leur sourire est magnifique. Ils sont tout excités de se retrouver en photo entre nous. Je me demanderais toujours si je mérite toutes ces éloges pour l'unique raison que je sois occidentale ! Mais ça semble tellement les amuser, qu'après tout, on ne fait de mal à personne.

Cette porte a été construite en l'honneur de l'arrivée de George V, mais finalement, les Anglais ne sont pas arrivés par là !!! Ironie du sort; c'est de là qu'ils sont partis, après l'indépendance de L'Inde

Nous nous dirigeons ensuite vers le «Léopold café », un bar restaurant emblématique de la ville, où les touristes se mêlent aux indiens.



 C'est un bar très cosmopolite où règne une ambiance complètement détendue. Nous étions venus quelque fois dans ce bar lors de ma première visite de Mumbai en 2010, guidé par le roman « Shantaram ». Le « Léopold » était le repère de l'auteur et personnage principal. Ce roman relate une histoire vraie abracadabrante et donne une bonne impression de ce que pouvait être Mumbai dans les années 90. ROMAN A LIRE
Nous avons très chaud. Il faut que notre corps s'habitue au 15 degrés de différence avec la France et surtout à l'humidité de l'air.

Dans l’après-midi, nous devons aller réserver nos billets de train pour la suite du voyage. Mais là quelle histoire ! Déjà la gare est Immense, il y a une soixantaine de guichets répartis sans logique dans différents bâtiments, et seulement un seul guichet s'occupe des touristes.
A ce guichet, un homme un peu énervant ;-( Nous nous mettons d'accord sur un billet, un itinéraire et des horaires. Le mec dit OK et nous refile un billet qui n'a rien à voir avec ce qu'il nous avait dit. Non mais il est con ou quoi ! Quand on se fout de ma gueule comme ça, j'ai tendance à m'énerver et puis là j'ai toujours pas dormi depuis que je suis partie de France, alors mon cerveau a un peu de mal à raisonner.
On demande un changement mais apparemment, c'est pas possible tout est complet. Voilà comment on se fait entuber !
On abandonne et on sort de la gare quand un jeune Indien nous aborde. Je luis raconte notre péripétie du billet et il prend les choses en main pour nous. Après nous avoir fait un cours sur le système de réservations des trains en Inde (et là on se dit ; VIVE LA SNCF !!) il vérifie auprès d'une agence de voyage s'il y a d'autres trains ou d'autres façons d'arriver à destination, et c'est le cas. Nous retournons donc au guichet de la gare pour annuler le billet. Le mec nous annonce 20% de frais d'annulation et sur ce, il se casse car son service est fini. On attend la relève. « Patience » rime avec … « J'm'en balance ! »
Un autre mec tout frais nous arrive. On ré-explique le problème et là c'est magique. Le train que nous voulions a des places disponibles, dans la catégorie que nous voulions, et pour un prix très abordable. De plus, il n'y a aucun frais d'annulation. En deux temps trois mouvements, on a notre billet. Ça aura prit quand même 4h toute cette histoire.

La gare

Le jeune Indien qui nous avait aidé, nous propose de nous faire visiter les alentours de Mumbai avec sa voiture. Il a tellement été gentil avec nous, sans nous réclamer d'argent, que nous acceptons qu'ils soit notre guide touristique du lendemain.

On retourne dans notre quartier de Colaba, on mange un petit bout, mais l’appétit n'est pas au rendez-vous. Il doit faire trop chaud et nous somme super crevées.


Repos bien mérité, on retourne à l'hôtel. Il est 20h00 mais comme nous avons l’apparence de 2 zombies en rémission, nous décidons de ne plus attendre et d'aller faire dodo.  











mercredi 30 janvier 2013

nouvelle escapade

très prochainement, de nouvelles aventures ...
Dans un décor qui inspira Kipling pour son Livre de la Jungle ...

Destination Inde du Sud, Sri Lanka et les Iles Andamans

Départ imminent ;-)
A très bientôt



L'Égypte et ses pharaons

Si je vous dis ; "Pharaon, Pyramide, Nil" vous n'aurez aucune difficulté à poser un décor sur ces mots, tant il y a de documen...