mercredi 8 avril 2015

BALI/LOMBOK/GILI AIR

Et me voilà de retour à Bali. 

L'aéroport à été refait à neuf mais une chose n'a pas changé ;  La horde de chauffeurs de taxi enragés qui sautent sur les touristes venant tout juste d'atterrir. 
Pour ma part, je suis un peu fatiguée car je viens de passer 24h à l'aéroport de Brisbane et je n'ai pas pu dormir. Alors faut pas trop m'agacer !
J'attends la morue qui arrive de Nouvelle Zélande. La voilà ... et nous partons en guerre contre les taxis.
Impossible de connaître les réels prix d'un trajet jusqu'en centre ville, puisque les chauffeurs se sont tous alliés pour arnaquer les touristes. Les prix sont doublement plus chers que ce qui est annoncé par notre cher Lonely Planet. Il est difficile de négocier. 
Nous trouvons un compromis entre l'honnêteté et le vol. Le chauffeur est gentil. Il est 17h et il nous annonce que nous sommes ses premiers clients de la journée, tout en mendiant pour un pourboire afin de subvenir aux besoins de ses enfants en difficulté !!!! Nous faisons comme si nous n'avions pas entendu ce mensonge grotesque, et arrivons à notre guesthouse préalablement réservée. La réceptionniste est mignonne comme tout. Elle travaille nuit et jour comme une esclave, mais elle garde le sourire. 

Les dortoirs sont bizarrement organisés. Des trous dans le mur donnent directement sur les lits des chambres voisines. On peut se faire des chatouilles aux pieds ou se chercher les poux avec les autres voyageurs. C'est une parfaite intimité ! Morue prend le lit du haut et manque de passer à travers ! Nous remettons la planche de bois à sa place et tout rentre dans l'ordre. Nous avons été surclassées !! Au lieu d'un dortoir de 6 nous sommes dans une chambre de 2 et le wifi marche mieux qu'en Nouvelle Zélande, ce qui n'est pas difficile. Nous avons même la climatisation. 

Nous marchons 15 minutes le long de la route bruyante. Le trafic est dense et les conducteurs sont accros au klaxon. L'Asie quoi !

Nous arrivons à Kuta, la capitale de la ville, qui est sans intérêt. C'est le repère des Australiens qui viennent ici boire et se faire des p.... pour pas cher. Aucune authenticité. Que des grands hôtels de luxe et des guesthouses pour backpackers. La plage est moche, sale et on se fait harceler par les vendeurs de planches de surf. 
Nous nous arrêtons quand même pour boire des bières sur une terrasse improvisée. Le temps est couvert donc pas de coucher soleil, Dommage ! 
Nous rencontrons un Belge à la peau brulée ! Ce n'est sûrement pas en Belgique qu'il a bronzé comme ça ... il est à moitié Australien (quelle chance !). Nous discutons un peu et il nous invite à nous joindre à lui pour faire le tour de l'île avec la voiture et le chauffeur qu'il a réservé. 
Quand on nous propose des gratuités pour n'importe quoi, on est forcément intéressées, alors on accepte. Soit on dégage de bonnes énergies soit le ciel a pitié de nous;  Pauvres pauvres !

Kuta Beach

les terrasses de kuta beach

Le lendemain, nous retrouvons Nicolas le belge à son hôtel. Nous l'attendons dans le hall d'entrée qui est sublime. Les canapés sont super confortables. C'est tout propre et même les toilettes sont luxueux !On a pas l'habitude. Il n' y a même pas de cafard ! Mais on est où là ?
J'aimerais bien passer une nuit là moi aussi !
Bref. Nicolas arrive un peu fatigué, avec 40 minutes de retard, car il a passé la nuit à faire la fête dans les bars de la ville.
C'est pas grave, nous nous mettons en route ...

Nous faisons un premier stop au temple "GUNUNG KAWI" qui est une vraie splendeur.
Il faut traverser tout d'abord des rizières, puis descendre un escalier, et on arrive dans ce temple datant du XI ème siècle. Des sanctuaires ont été construit dans la falaise. Il fait une chaleur étouffante et on apprécie l'ombre des grands arbres et la fraîcheur de la petite rivière qui traverse le temple.



 
les offrandes balinaises




Nous continuons plus au nord jusqu'au volcan BATUR. Dans cette région, les températures sont nettement plus fraîches. Nous avons faim et notre guide nous propose un grand restaurant avec buffet à volonté ; le genre de piège à touriste ! Nous préférons manger local et pas cher. Nicolas nous demande de choisir le restaurant pour lui afin de lui faire découvrir la vraie nourriture indonésienne. Nous allons donc dans le premier bouiboui que nous voyons pour manger un Bakso. C'est un plat typique du pays qui ressemble à un bouillon de tapioca, de boules de viandes ou de poissons, de vermicelles, chou, céleri, soja ... Nous optons pour la version végétarienne au tofu. C'est un délice et le couple qui tient le restaurant/épicerie est adorable. Nous achetons des fruits frais en dessert (ramboutans, mangoustans, oranges sucrées, bananes). Nous mangeons devant la fenêtre ouverte qui donne sur le volcan et son lac. Le ciel est couvert malheureusement.
Notre guide s'est retiré. Il est vexé car il voulait qu'on lui paye un buffet !
J'étais venue ici en 2008 et j'avais grimpé jusqu'au sommet du volcan de nuit. Il s'était mis à pleuvoir et je n'avais rien vu du lever de soleil, seulement les singes et les chiens sauvages qui étaient au sommet. Là bas, c'est une étendue de sable noir. Des fumerolles s'échappent du sol et il y a une légère odeur d'oeuf pourri ... "Gunung" signifie "volcan" en Indonésien.


les nuages restent accrochés au volcan


le volcan quand le ciel est dégagé !!! pas de chance aujourd'hui nous ne verrons pas ça. photo tirée d'internet

Une violente éruption en 1917 fit des milliers de morts et détruisit plus de 60 000 maisons et 2 000 temples. Le village de Batur, situé au fond de la caldeira, fut rayé de la carte, mais la lave s'arrêta à l'entrée du temple du village. Croyant à un signe divin, les habitants reconstruisirent le village mais une nouvelle éruption le rasa encore une fois, hormis ... le temple !
Les habitants y virent encore un signe et voulurent le reconstruire au même endroit !!!!!! Heureusement, le projet fut abandonné, et dorénavant, le village est situé à l'extérieur de la caldeira et le temple invincible a été déplacé non loin de là. On peut encore voir sur la photo la coulée de lave, où rien n'a poussé depuis.

Nous poursuivons notre route et nous arrêtons dans une ferme à café ("kopi" comme ils disent ici). Il y en a beaucoup à Bali. Les caféiers poussent sauvagement au milieu des bananiers, des passiflores, des citronniers, des bambous .... Ici tout pousse, en terrasse, sous forme de désordre organisé.

La spécialité de l'Indonésie c'est la café Luwak !!!! Mais qu'est ce que c'est que ça ???
Le luwak est un animal qui ressemble à ça :

photo internet

C'est un genre de civette et c'est adorable. Mais voilà; pour le café, les Luwaks sont capturés et mis en cage. Dans la ferme où nous allons, ils nous font pitié. Ils sont seuls par cage, et n'ont rien, absolument rien ! Pas de branche de bois, pas d'abri, pas de divertissement ... leurs petits yeux tristes semblent nous implorer. Pauvres bêtes :-(
Cet animal mangent les graines fraîches des caféiers, qui fermentent dans leur estomac et ressortent  presque intactes dans leurs excréments. Les Indonésiens les récupèrent et font du café avec. Ce café  coûte cher et a même reçu un prix Nobel en 1995 ! 

Nous ne voulons pas participer à la triste exploitation de ces animaux et nous nous contentons de déguster les cafés "normaux" aromatisés aux mille saveurs. Ils sont très bons et le cadre est très sympa.



               

Pour terminer notre journée, nous allons faire un petit tour aux belles rizières d'Ubud.



           


         



















Le chauffeur nous conduit jusqu'à notre guesthouse à UBUD et nous remercions Nicolas pour cette belle journée. Il semble super content de nous avoir rencontré, je crois qu'on l'a bien fait rire.

Ubud est très très touristique. Il y a une quantité impressionnante de restaurants, hôtels, spa et salons de massages, boutiques de souvenirs, vêtements, artisanats ..... toutes ces constructions gardent le même style architectural traditionnel de Bali et se mêlent assez bien avec les temples de la ville. Ubud est très tendance et attirent les amateurs de yoga, méditation et autres activités relaxantes et spirituelles. Ubud vient du mot Indonésien "ubad" qui signifie "médecine". La ville a débuté sa prospérité sur le commerce de plantes médicinales avant de devenir le QG du Mouvement des jeunes Artistes. Aujourd'hui, c'est la première ville d'art de toute l'Indonésie. C'est ici qu'on trouve les meilleurs peintres, sculpteurs, danseurs et acteurs. Le trafic est très dense dans l'artère principale et il est fatiguant de marcher entre tous ces véhicules et ces milliers de touristes.
Malgré tout ça, nous aimons bien Ubud et nous nous sentons bien ici. Les gens sont sympathiques et souriants. Les hébergements, les restaurants et les massages sont de très bons rapport qualité/prix.

Nous nous trouvons une super guesthouse. Notre chambre est super belle, la salle de bain aussi. Nous avons même l'eau chaude et on vient nous servir le petit déjeuner sur notre balcon le matin.
Nous sommes des princesses.









































Tous les soirs, les temples s'illuminent pour des spectacles de danses traditionnelles balinaises. Nous allons voir l'un d'eux. Le spectacle mélange la danse, le théâtre et la musique pour raconter une histoire légendaire balinaise ou une épopée du Ramayana.
Le acteurs sont très bons. On ne sait plus si ce sont de vraies personnes ou des marionnettes. L'expression de leur visage est impressionnante. Les maquillages et les costumes sont aussi incroyables.

Les danceuses sont très souples des doigts. Elles sont entrainées dés leur plus jeune âge, lorsque leurs articulations sont encore flexibles.

C'est Morue la photographe de la soirée. Moi, je lis les explications des scènes qu'on nous a donné à l'entrée. Mais j'ai quand même du mal à cerner l'histoire.





Le lendemain, nous allons au "Monkey Sanctuay". C'est une réserve de singes installée dans une forêt en plein centre ville. Elle abrite de nombreux macaques. Je ne suis pas trop rassurée, connaissant le caractère vicieux de ces créatures. Ils observent attentivement les touristes et n'hésitent pas à grimper sur les gens pour chercher ou voler de la nourriture et des objets (lunettes, appareil photos ...) Quels petits coquins !!! Et puis il faut se méfier des mâles dominants qui peuvent avoir un sale caractère.
Ces singes ne manquent pas de nourriture car tous les touristes ramènent des fruits pour les appâter.
La forêt est sacrée et on y trouve des temples et de belles sculptures de dieux et de créatures légendaires. Les racines des banians s'emparent des murs des temples. On se croirait dans un "Tomb Raider". Cet endroit à des airs d'Angkor au Cambodge.

Les singes sont vraiment fascinants tant ils ressemblent aux humains. Ils aiment faire les intéressants devant les touristes. Ils semblent aussi corrompus et égoïstes que les hommes. Et ce sont aussi des gros pervers !!! Ils sont curieux et n'ont pas froid aux yeux. Ils sont intelligents et ont un grand sens de l'observation. Ils doivent avoir un super odorat aussi, car ils arrivent à sentir les bananes dans les poches fermées des touristes. Rien ne leur échappe. On pourrait passer des heures à les observer.
C'est un vrai parc d'attraction cet endroit !




















Moi, j'approche que des touts petits, et encore ... pas moins d'1 mètre !!! 

Après toutes ces émotions, nous avons bien mérité un bon massage. Nous ne prenons pas un salon de massage dégueulasse premier prix. On paye 10 euros pour un massage du corps entier d'1heure. 
Est ce le paradis ????
Qu'est ce que j'aime l'Asie !!! Pour ces petits plaisirs qui sont totalement inabordables dans notre pays. Nous sommes traitées comme des princesses encore une fois, et on a même droit à une infusion et un plateau de fruits à la fin, le temps de nous réveiller tranquillement. 

Ensuite, on va se balader en ville. On prend des photos, on boit des bières et on mange super bien et pour pas cher. On pense à tous ces gens qui sont dans les métros parisiens ou derrière leur bureau  !!! On échangerait nos vies pour rien au monde. 






Bon c'est pas tout ça, mais l'Indonésie est peut être l'endroit le moins cher du monde pour la plongée, alors on file à Tulamben, sur la côte Ouest. 

Tulamben est un tout petit village de pêcheurs où il n' y a pas grand chose, mise à part des hôtels et des centres de plongée. Les établissements sont construits le long de la route côtière, qu'il faut traverser pour rejoindre la plage. Il n' y a pas de sable ici, mais des petites pierres ponces.

la plage de tulamben. photo internet

Nous allons dans une centre de plongée où les instructeurs sont français et du coup, la plupart des plongeurs aussi. Nous faisons des rencontres sympathiques ici, mais c'est quand même assez calme. Nous sommes en basse saison. 

Pour aller plonger, pas besoin de bateau, il suffit de partir de la plage et de nager quelques mètres. Le site le plus connu est celui de l'épave. Elle est située à seulement 25 mètres de la plage. C'est un navire qui a été coulé par les japonais pendant la guerre. 
A cet endroit, une grande colonie de poissons perroquet à bosse ont élu domicile. Ils se déplacent en banc et comme ils sont de grandes tailles, le spectacle est vraiment impressionnant. 

photo internet

Il n' y a bien sur pas que des poissons perroquets. Il y a plein d'autres espèces magnifiques et de jolis coraux. C'est un des plus beaux sites que j'ai jamais vu. La visibilité est très bonne, l'eau est chaude et l'épave n'est pas très profonde, donc on peut prendre notre temps.



photo internet



Il y a d'autres sites mais malheureusement je ne peux pas tous les faire (même si les plongées ne coûtent que 20€!).
Pour ma seconde plongée, je vais voir un temple sous marin. J'ai pas trop compris pourquoi il se trouve là, mais les coraux et les poissons apprécient l'idée.

Nous poursuivons le périple et prenons un taxi jusqu'à Padangbai.
C'est de là que part le ferry pour l'île voisine de Lombok. Contrairement à d'autres ports de transit, Padangbai est plutôt agréable et joli. Il y a des bons restos et des bars très sympas. Les hébergements sont nettement abordables. 


Nous sirotons un cocktail en attendant le coucher du soleil. Le calme est interrompu par une parade de gens. Nous ne savons pas de quoi il s'agit mais ils sont tous très beaux. Heureusement Morue a son appareil photo. Les Balinais sont très pratiquants.

Nous terminons la journée avec un bon gado gado (plat typique Indonésien composé de légumes cuits épicés avec une sauce aux cacahuètes).

gado gado

Nous allons dormir dans une adresse pas chère du Guide du Routard. Une petite guesthouse très basique mais propre, et le personnel est adorable. Nous faisons la rencontre de 2 soeurs françaises proches de la cinquantaine. Ce sont 2 bonnes anarchistes dans le genre blouson en cuir et santiag. L'une des deux était venue à Bali dans les années 80 et forcément ... ça a changé depuis !! Elle est choquée ... heu non ... RÉVOLTÉE ! 
Elles sont très bavardes et nous passons quelques heures à discuter sur notre balcon. J'aime beaucoup discuter avec ces gens là. Elles ont vécu beaucoup de choses et ont une bonne expérience de la vie. Et elles ont surtout une tonne d'anecdotes très drôles à raconter. Et puis quand on commence à parler du système avec des anarchistes ... le sol tremble ! 

Je me demande toujours ce que deviendront les endroits que je visite dans 20 ans, même 10 ans. Déjà, je remarque beaucoup de changements à Bali en seulement 6 ans. Il y a maintenant de belles routes goudronnées, des belles voitures, des hôtels et restaurants ont poussé partout et les Indonésiens sont beaucoup moins collants qu'avant. Les négociations sont plus difficiles puisqu'ils savent qu'ils trouveront toujours des touristes prêts à payer le prix fort. 
Il y a 6 ans, ils m'avaient rendu complètement folle ! Ils ne sont plus aussi désespérés qu'avant et les échanges sont plus superficiels. Ils sont très matérialistes et s'occidentalisent vite, surtout les jeunes. D'un côté je suis contente pour eux car ils semblent vivre plus confortablement. 
Une chose par contre n'a pas changé ; le manque de respect de la nature. Ils se foutent complètement de leur environnement.

Le lendemain, l'hôtesse adorable de la guesthouse nous prépare un super petit déjeuner. 
Puis nous prenons le ferry, direction LOMBOK. 



Arrivée  à LOMBOK



Lombok est une autre île volcanique de l'Indonésie. D'ailleurs, la moitié de l'île est un cratère. Ce n'est pas vraiment la bonne saison pour faire du trekking et il pleut tout le temps sur le volcan donc nous n'y allons pas et nous décidons de rester au sud, sur les plages. 

Nous descendons du ferry et prenons un taxi avec un couple de Québécois. Le taxi s'arrête dans une ville pourrie, où un mec arrive et nous annonce que là où on va, tous les distributeurs sont en panne et qu'il faut retirer de l'argent ici. Il faut aussi qu'on réserve tous nos transports et tout notre séjour par l'intermédiaire de cet homme qui nous promet avoir des tarifs moins cher. 
Une bonne odeur d'arnaque se fait sentir. Là, je me sens en Indonésie ! 
Quand il voit nos têtes, il comprend vite qu'il ne fera pas d'argent avec nous aujourd'hui. Par contre, le couple court dans la combine et c'est gagné pour lui. 

Nous remontons dans le taxi et arrivons à Kuta. Et oui, il y aussi une ville, enfin un village, qui s'appelle kuta à Lombok. Sauf qu'ici, c'est beaucoup plus calme, authentique et plus pauvre aussi.

L'île de Lombok est très différente de celle de Bali, ne serait ce que la religion. Comme dans le reste de l'Indonésie, ils sont musulmans (seule Bali est hindouiste). 
Il y a des chiens errants partout en très piteux états. Les musulmans n'ont que faire des animaux. Par contre dans la religion hindouiste, acheter un chien pour le foyer est un acte qui apporte la chance et la protection. Alors ils achètent des petits chiots et quand ceux là sont plus grands, il les foutent dehors et ne s'en occupent plus !!! Pauvres bêtes. Les chats ont un peu plus de chance. Les gens s'en occupent un peu mieux de peur qu'ils n'apportent la malchance. 

Ici les maisons n'ont pas de style et ressemblent à toutes celles d'Asie du Sud Est. 
C'est maintenant qu'on se rend compte à quel point les Balinais ont du goût. Leur maison, même les plus simples, sont manifiquement ornées, sculptées et agrémentées de beaux jardins. 
A Lombok, c'est rudimentaire. Faut dire, ils sont beaucoup plus pauvres ici. Par contre, j'ai vu 5 mosquées en construction sur le trajet.  

Il y a beaucoup de backpackers ici, et surtout des surfeurs, puisque Lombok, comme Bali, est très réputée pour ses vagues.
Nous nous trouvons une chambre dans un beau Resort. Nous sommes toujours étonnées de ce que nous avons pour le prix que nous payons. Pour environ 10€ la nuit, nous nous retrouvons dans un grand resort avec une piscine, un grand restaurant/bar (toujours vide) et un buffet pour le petit-déjeuner.
Le soir, les hommes se retrouvent sur la plage (sûrement pendant que les femmes s'occupent des enfants ou bossent !). Certains pêchent le long des rochers en famille. On voit des très jeunes enfants vendre des bijoux aux touristes. Ils font ces têtes de petit enfant triste que je déteste, parce qu'ils me font culpabiliser et me donnent envie d'attaquer leurs parents en justice.  Nous ne leur donnons rien car il ne faut pas encourager le travail des enfants, et que leurs bijoux, c'est sûrement de la merde Made in China.



Kuta est plutôt sympa. Les plages les plus belles se trouvent à l'Est et à l'Ouest du village. Nous louons donc un scooter pour nous promener le long de la côte Sud. Morue et moi ne savons pas vraiment conduire des 2 roues et surtout pas avec quelqu'un à l'arrière. Moi je suis une tapette mais heureusement, Morue prend le guidon, et elle roulera comme une professionnelle sur les routes et les chemins pleins de trous de Lombok. 
Nous montons et descendons le long des collines qui bordent la côte. De beaux panoramas s'offrent à nous. "Tiens celui-là est magnifique !"
Nous faisons quelques haltes sur des petites plages paisibles. Il y a de bonnes vagues et l'eau est chaude. On s'amuse comme des petites folles. Les vagues s'éclatent violemment sur la plage et c'est pas facile d'y rentrer, mais nous on a pas peur. On court, on ne s'arrête pas et on plonge. D'autres touristes tentent la même technique d'approche, mais avec maladresse ! Une femme râte son coup et se retrouve dans une espèce de machine à laver d'eau et de sable pendant au moins 5 minutes, sous l'oeil de son conjoint qui ne bouge pas le petit doigt pour l'aider. Ahhhh, l'Amour !











Le ciel se couvre et on entend l'orage qui gronde au loin. C'est la saison humide en ce moment donc il pleut souvent l'après midi. Nous ne voulons pas rouler sous l'orage, alors nous rentrons à Kuta et nous nous posons à la piscine du Resort.



Nous prenons un taxi, jusqu'à une station balnéaire de la côte Ouest de l'île, qui semble être attrayante selon notre Lonely Planet. Nous descendons du taxi et sommes déçues par ce que nous découvrons. La ville est construite le long de la route et c'est moche. On est pas emballées du tout et on décide de reprendre de suite un autre taxi pour rejoindre le ferry pour "les Gili Islands". Là bas, nous sommes sûres de trouver des paysages idylliques, des plages à l'eau transparente et des centres de plongée. 

Nous arrivons au port. Des hommes nous abordent et jouent les curieux qui aiment bien les touristes. Il n'en ai rien. Leur but est uniquement de nous vendre des billets de transport. Nous résistons un peu mais ils sont très fort et nous ont à l'usure. Faut dire, les prix semble très corrects, alors on accepte. On verra bien ... Faudra bien qu'on se fasse arnaquer avant la fin du voyage de toute façon. 

Nous quittons Lombok et arrivons au Gili Islands qui se composent de 3 îles : 
- Trawangan, qui est une Party Island et est la plus peuplée. Non merci. 
- Gili Meno qui est l'île parfaite pour les lunes de miel. Morue je t'aime beaucoup, mais là on risque de se faire chier ! 
- Et enfin Gili Air, qui est un compromis entre les deux. Nous optons pour celle ci.

Les plages sont tellement blanches qu'elles font mal aux yeux. L'eau est magnifique, nous voyons les coraux et les poissons depuis le bateau. Cette île à des allures de Koh Tao en Thailande (mais en basse saison, il n' y a pas autant de monde ici et c'est beaucoup plus petit). 


Nous faisons la connaissance d'une Ardéchoise dans notre auberge de jeunesse et l'embarquons avec nous pour aller siroter une bière en regardant le coucher de soleil. Un de nos passe temps favori !


Nous avons de la chance ce soir le spectacle est magnifique. 




Gili Air est une toute petite île sableuse. On peut faire le tour en 1heure seulement. Nous avons nos masques et nos tubas et allons voir de temps en temps ce qu'il se passe sous l'eau. Le problème de l'île est qu'à marrée basse , il n' y a pas du tout de profondeur et on ne peut pas vraiment se baigner. 
Un autre point négatif c'est que les restaurants sont construits sur le sable, ce qui réduit fortement la plage. A marée haute, il n' y a carrément pas de plage. Du coup, on se baigne quand ????

Mais si.  Il suffit de s'éloigner un peu de la zone construite, ou alors de se baigner entre 2 restaurants ! ça peut paraître chiant comme ça, mais c'est fou tout ce qu'on peut voir sous l'eau, même là, juste devant la terrasse du resto. A vos masques ... Prêt .. Partez ... des poissons papillons, perroquets, scorpions, flûtes, et .... une énorme tortue qui se nourrit tranquillement comme si de rien n'était. Nous sommes les seules à l'avoir vu et nous ne disons rien, pour que personne ne vienne l'embêter. Nous l'avons rien que pour nous.

Tortue ... OK, ça c'est fait !



Il n'y a pas de route et pas de voiture sur l'île. Seulement des vélos, charrettes et quelques scooters.








De l'autre côté de l'île, il n' y a pas de construction car le vent y souffle fort. Ce côté là est dégueulasse, L'océan ramène tout un tas de déchets et le dépose sur le sable : Retour à l'envoyeur !

Notre hébergement a signé une charte pour le respect de l'environnement, recycle et traite les eaux usées. Je pense que toute les ordures sont brûlées. Je me demande d'où vient l'eau potable. Nous avons remarqué aussi qu'il n' y avait pas d'école sur l'île.

Je pars explorer les fonds sous marins des Gili Islands.
Je suis surprise car l'eau est beaucoup plus froide qu'à Bali. Il y a également du courant et il est difficile de se déplacer. La visibilité est gâchée. Nous voyons quand même de belles choses et il y a beaucoup de géantes tortues à cet endroit. Elles sont aussi grosses que celles des Galapagos. L'une d'entre elle dort en équilibre sur un rocher. Elle dépasse de tous les cotés et tangue avec les courants, mais ça n'a pas l'air de la déranger. Une autre dort dans un corail qui ressemble à une cuvette. Elle est à l'intérieure, la tête posée sur les extrémités, c'est vraiment adorable. Une autre traverse juste devant moi, je ne l'avais pas vu arriver, elle est superbe et dégage une énergie pleine de sérénité. 
Je suis ravie mais j'ai froid, je commence à trembler. Les courants me fatiguent et je respire beaucoup trop vite. Et puis voilà, il fallait bien un jour que mon asthme me fasse du tort sous l'eau. J'ai une douleur au poumon, et je sens mon coeur qui s'emballe légèrement. Je ne panique pas et prends mon temps pour remonter à la surface. 
J'ai l'impression de ne pas respirer normalement, mes poumons semblent pleins et puis je suis très fatiguée. J'ai quelques vertiges, mal à la tête, je tremble ... ça s'appelle de l'hyperventilation ! Quelques heures après c'est toujours pareil. Du coup, je vais me coucher après avoir respirer dans un sac. Le lendemain, je me sens mieux mais ma respiration est terrible et j'ai toujours mal à la tête. J'annule la plongée, il vaut mieux. Tant pis, je me contenterais du tuba.

Nous profitons d'un dernier coucher de soleil avant de repartir vers Bali ...

                             

                             






Nous reprenons un ferry vers Bali.
A bord, un homme s'assoit à nos côtés et se sert de nos sacs comme siège confortable. Il nous lance un sourire en guise de "ça ne vous dérange pas ?" et non bien sur ça ne nous dérange pas.
Il nous observe beaucoup et  ... s'arrache les cheveux !!! Il doit faire ça depuis longtemps car il a la moitié du crâne chauve ! Il cache tout ça sous une casquette. Comme quoi les tocs, c'est pas que dans les pays occidentaux !


Nous n'avions pas eu de problème de transport jusqu'à maintenant et c'était bien étonnant, étant donné ma pouasse dans le domaine ! 
Il fallait donc bien que ça arrive.

Nous traversons un orage avec le ferry. Nous avons de la chance car la mer n'est pas agitée, mais la foudre tombe tout autour du bateau. Toutes les fenêtres sont ouvertes, donc on est pas du tout à l'abri. C'est assez impressionnant, d'autant plus que nous connaissons la réputation des ferries d'Indonésie, et leur tendance à couler facilement ! 
Pour nous rassurer, le pilote passe en boucle des films aux scénarios catastrophes, genre "Tempête" avec George Clooney. Vous savez ? Ce film pourri où des pêcheurs se retrouvent en pleine mer dans une tempête de fou, et que tout le monde meurt ...... bé voilà ! Nous on a droit à ce film là, en pleine mer, en plein orage, sur un bateau en règle avec aucune norme de sécurité. 

Nous sortons de l'orage et approchons de Pandagbai à Bali. Pour une raison qui nous est inconnue, le ferry s'arrête à quelques mètres du ponton et jette l'ancre !
Nous allons rester 4 heures dans cette position. Oui, j'ai bien dit 4 heures ... juste à quelques mètres de la terre ferme !
Personne ne semble se plaindre dans le bateau et tous les locaux sont apparemment résignés. Ils en profitent pour se ruer sur les nouilles instantanées qui sont en vente sur le bateau. 

Nous continuons à regarder des films catastrophes. C'est maintenant le film "2012" qui passe à la TV !
Enfin , le bateau bouge et nous accostons. Il est 21h30 et le taxi qui devait nous emmener à Ubud est bien sur parti ! Nous sommes plusieurs voyageurs à bord et nous avons tous réservé des taxis à l'avance et aucun ne nous a attendu.
Si ... 1 chauffeur est toujours là, mais comme il n' a pas bien compté les réservations, il n' a pas assez de place dans son van. Il fait un Tetris humain pour remplir son véhicule et démarre en trombe, en laissant les autres touristes derrière, sans explication ! 
D'autres Indonésiens sont là mais il est tard et aucun d'entre eux n'a l'intention de conduire des gens maintenant, même s'ils sont supposés le faire. Pas pour le prix officiel en tout cas !! Quelles bandes de rats ! Ils nous insultent et s'énervent. On préfère s'en aller ...

Nous n'avons pas le choix que de dormir à Padangbai. Nous retournons dans notre auberge et retrouvons les 2 françaises anarchistes que nous avions rencontré dans ce même endroit. Elles sont parties, puis revenues, tout comme nous. Elles sont encore plus remontées que la dernière fois. L'une d'elle va nous chercher des bières pendant que l'autre se vide dans les toilettes. La pauvre a une belle turista ! On passe encore une bonne partie de la nuit à faire la révolution dans nos conversations et on rigole bien. 

Le lendemain, Morue trouve une agence qui semble travailler en collaboration avec celle où nous avons réserver nos transports, et à notre GRANDE surprise, nous sommes remboursées du taxi manqué de la veille !!! Bali a donc un service après-vente ... Incroyable. C'est une autre chose qui a changé en 6 ans ! Bon travail Morue :-) Moi j'avais déjà abandonné. 

Nous prenons donc un autre taxi jusqu'à UBUD, puisque nous avions bien aimé et qu'il y a plein de belles choses à voir dans les alentours.

Nous louons un chauffeur et une voiture et partons pour la journée. Le chauffeur s'appelle Suka. Il parle très bien Anglais et nous avons de très intéressantes conversations. Il vient de la classe moyenne de Bali et il nous apprend beaucoup de choses sur l'éducation, la politique, les impacts du tourisme et la vie en générale à BALI. On apprécie beaucoup sa compagnie. 

Il nous amène tout d'abord au temple Ulun Danu Bratan. C'est un temple à la fois hindouiste et bouddhiste, construit en 1663 sur le lac Bratan. Il est dédié à la Déesse de l'eau "Dewi Danu". Des agriculteurs viennent y faire des offrandes, en priant pour la bonne irrigation de leur culture. La région est très fertile et il y a beaucoup de producteurs de fruits et de légumes dans les environs. 

Des touristes asiatiques adeptes du Kitsh, viennent faire du bateau ou du pédalo en forme de grand cygne rose en plastique !
Les abords du temple sont agrémentés de beaux jardins et de sculptures d'animaux en lien, ou non, avec l'eau. 
Il y a aussi un homme qui a attaché par une chaîne des grands oiseaux (rapaces, hiboux et chauves souris) et qui propose aux touristes d'être pris en photo avec eux. ça m'énerve ! Surtout que c'est un business qui marche auprès des touristes asiatiques (beaucoup de touristes malaysiens, chinois et coréens) qui n'ont que faire du respect des animaux. 
Nous sommes un peu déçues de cet endroit qui ressemble plus à un parc d'attraction ridicule qu'à un lieu de recueil. 









Nous allons ensuite voir les plus belles rizières de Bali. On les appelle les "Jatiluwih rice fields" et elles sont classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Après le tourisme, c'est sur la production de riz que repose l'économie de Bali. Cette production suit les méthodes d'antan et le système d'irrigation date du IX ème siècle. On appelle cette technique "Subak". Elle est basée sur la partage de l'eau et l'égalité des ressources pour tous les cultivateurs. 
Ces rizières sont vraiment la signature de l'histoire et des paysages de Bali. 

Notre chauffeur nous laisse devant un chemin et nous partons marcher dans les rizières. Notre Lonely Planet indique une petite marche sympa à faire, mais comme à notre habitude (enfin surtout la mienne!) nous nous perdons ! Nous passons un petit bois, traversons un temple paisible et arrivons à un petit village où se trouvent de grands hangars en bois. Ce sont des batteries à poule. Moi qui pensait que les poules vivaient en liberté ici, bé non ! La production intensive est aussi présente en Asie. 

Dans le village, nous tentons de demander notre chemin à des habitants mais ceux là ne parlent vraiment pas un mot d'anglais. Ils sont gentils et essayent quand même de nous aider, mais nous ne comprenons rien. Alors nous retournons sur nos pas jusqu'à l'entrée des rizières. 
Nous retrouvons notre chauffeur et repartons. 










Le prochain arrêt est un des sites les plus connus de Bali. Il s'agit de Tanah Lot. C'est un tout petit îlot rocailleux sur lequel se trouve un temple hindouiste. "Tanah Lot" en Balinais signifie "pays de la mer". C'est un haut lieu de pèlerinage et le temple est très sacré. Il n'est pas autorisé aux touristes de pénétrer à l'intérieur. C'est un des 7 temples de la mer de Bali qui se trouvent tout le long de la côte, sur les hautes falaises que les vagues viennent frapper de plein fouet. 

Des serpents marins se trouvent à l'entrée du temple. Ils sont sacrés eux aussi car ils protègent le temple des mauvais esprits. C'est aussi une attraction pour les touristes qui peuvent payer pour les voir. 

L'usure de cet îlot est très rapide mais son entretien est financé par le Japon. Notre chauffeur nous explique que le Japon a investit beaucoup d'argent dans le pays pour la protection du patrimoine et le développement des infrastructures. Rien que pour Tanah Lot, ils ont donné 130 millions de dollars. Je me demande ce que le Japon reçoit en contrepartie de ces investissements. C'est peut être un dommage d'après guerre. 
Ce qui est sûr, c'est qu'au moins la moitié de cet argent est détourné par le gouvernement Balinais. La corruption à Bali est semblable à tous les autres pays d'Asie.
Notre chauffeur nous explique que le gouvernement actuel est quand même plus honnête que ceux qui ont precédé, puisqu'il a amélioré les transports avec un nouvel aéroport, une autoroute et des axes goudronnés. Il y a eu des travaux dans les grandes villes pour les rendre plus propre, plus fleurie et pour y améliorer le trafic.
Pour notre chauffeur, le plus urgent maintenant est le secteur de la santé et de l'éducation. Il ne parle pas d'environnement, mais il est évident que vu le nombre de touristes qui viennent ici chaque année, il serait urgent de protéger l'environnement, et de recycler les eaux usées et les déchets. 

Pour en revenir à Tanah Lot, l'endroit est bien sûr magnifique, mais nous sommes fatiguées de tous ces touristes. On slalome entre les photographes et on perd même notre chauffeur dans la foule. Nous le retrouverons plus tard sur le parking. 
Tanah Lot est très réputé pour ses couchers de soleil, et les touristes arrivent en masse pour cet évènement quotidien. 
Pour bien apprécier ce site, il faut venir tôt le matin, lorsque c'est plus calme. 
Nous adressons notre respect à la Déesse de la Mer et nous partons. 








C'est la fin de la journée et le soleil se couche tranquillement. Nous faisons un dernier stop au temple Taman Ayun. Nous arrivons juste avant la fermeture et il n' y a que nous. ça nous change de Tanah Lot et nous apprécions cette tranquillité. 
Ce temple hindouiste est dédié aux divinités des montagnes et des forêts. Le temple est entouré d'un fossé rempli d'eau, puisque cet élément est indispensable pour la bonne santé de la flore. Il y a également un jardin botanique avec de grands arbres, sûrement en hommage aux Dieux des Forêts. Comme dans tous les autres temples hindouistes Balinais, on y voit des "Merus". Ce sont ces pagodes caractéristiques à toits multiples de chaume. Le nombre de toits est toujours impair et dépend de la dignité du Dieu représenté. Le maximum est 11 étages. Les Dieux les plus respectés à Bali sont le Dieu du volcan Gunung AGung et Shiva. 





les chats et les chiens aiment la tranquillité des temples

le soleil se couche sur le village de Mengwi

Nous remercions chaleureusement notre chauffeur pour cette belle journée instructive et restons manger dans le petit restaurant que tient sa femme.

Nous passons notre dernière journée à nous promener dans les rues de Ubud et à profiter de notre belle guesthouse avec vue sur la jungle. De notre balcon, nous observons les oiseaux, les écureuils, les papillons et les lézards. C'est superbe comme endroit. Le soir, il y a aussi des chauves souris et des verts luisants. Toutes ces bébêtes n'ont pas peur de nous et viennent carrément sur notre balcon. 
Selon Morue, il y aurait un peu trop de papillons. 


Nous avons même une salle de bain d'extérieur. On peut prendre notre douche en regardant les arbres et les oiseaux. Et c'est encore mieux quand il pleut. J'adore, je veux ça chez moi plus tard !
Nous sommes à 2 pas du centre d'Ubud. Cette guesthouse, c'est vraiment une belle trouvaille. 

Nous découvrons aussi un restaurant avec une belle vue sur les rizières. Nous sommes surprises de trouver cela en plein centre ville. Je me rappelle, il y a 6 ans, on pouvait voir les rizières depuis la rue principale, mais maintenant, il y a tellement de bâtiments, des restaurants, boutiques et hôtels que nous ne voyons plus de vert nulle part. Grâce à ce restaurant, je me rends compte que les rizières sont toujours présentes, elles sont justes cachées. 




Je m'offre un dernier massage avant de quitter Bali. Mais je fais l'erreur d'aller au moins cher ! La salle de massage est salle et poussiéreuse. ça ne sent pas bon et il n' y a pas de musique. C'est bruyant car on entend les mobylettes dans la rue et les masseuses discutent entre elles. Les draps ne sont pas changés entre les clients et le massage lui même n'est pas très agréable. Une femme me masse les pieds sans les avoir préalablement lavé et vient me masser le visage juste après. Beurrk ! C'est quand même un sacré manque de logique !!!!!!
Si vous voulez un bon massage à Bali, il faut compter dans les 10 euros pour un minimum de qualité. En dessous de ce prix, il y a de fortes chances que vous soyez déçu. 

Bref, c'est pas grave. Nous faisons un tour au marché. Il y a des fringues et des bijoux super sympas et c'est là où on trouve les meilleurs prix. Les négociations sont plus difficiles qu'autrefois. Maintenant, les vendeurs n'ont pas peur de refuser des ventes. Les prix ont augmenté mais restent quand même super intéressants pour nous les occidentaux. 

Un dernier restaurant pour savourer une fois de plus la cuisine Balinaise. Cette gastronomie va nous manquer. Là aussi, en 6 ans ils ont fait des progrès incroyables. On mange beaucoup mieux et beaucoup plus sainement qu'avant. 

Et voilà, notre séjour à Bali est terminé. Nous repartons à l'aéroport. 
Morue retourne en France. 
Quant à moi il me reste 20 jours supplémentaires en Asie.
Je fais mes adieux à ma femme aux noodles hair ;-) 
ça fait quand même 1 an que nous vadrouillons ensemble. Cet épisode s'arrête là, mais j'ai le très fort pressentiment qu' il y en aura plein d'autres. J'ai la petite larme au coin de l'oeil ce qui est complètement ridicule, puisque nous nous retrouverons d'ici 3 semaines au pire !!!!




Le voyage continue ... 
Cap sur les Philippines pour un petit voyage en solitaire...



2 commentaires:

  1. aaaaah morue trop bien ! Merci pour la dédicace et comme tu dis "il y en aura plein d'autres", you're my best travel mate ;-)
    signé noodle hair hahaha !

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    1. J'espère, et ça me rassure ( un peu) quand je vous sais ensemble !
      Et on ne change pas une équipe qui gagne !
      ;-)

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Au pays des Pharaons

Si je vous dis ; "Pharaon, Pyramide, Nil" vous n'aurez aucune difficulté à deviner que je me trouve au ... Canada !!! Mais non...