vendredi 4 mars 2016

COSTA RICA

Le Costa Rica, mon gros coup de cœur.

Le Costa Rica est un pays modèle qui prouve que tout est possible. Ce n'est pas le pays parfait car la perfection n'existe pas et la corruption est partout, mais c'est un bel exemple à suivre.

Cet oasis situé entre les Caraïbes et l'Océan Pacifique était bien destiné à suivre le même sort que ses voisins. Dans les années 90, c'était le pays où la déforestation faisait le plus de ravage en Amérique Latine, à cause de l'élevage intensif qui servait à alimenter les Fast Food américains (Merci Ronald Mac Donald)
Mais en quelques années, Le Costa Rica est devenu le pays le mieux préservé et le plus protégé du continent. Le gouvernement a réussi à changer les mentalités et à révolutionner l'économie du pays.

Les moins convaincus vous diront que sans l'aide des américains, ils n'auraient pas réussi, mais ce n'est qu'à moitié vrai !
Au cours de l'histoire, le Costa Rica a su rester neutre et pacifiste, ce qui lui a évité les embargos américains et européens.
Les États Unis se sont servis de la position stratégique du Costa Rica pour implanter une base de la CIA, dans le cadre de la Guerre froide. Le président Arias, une fois élu en 86, réussit à imposer la neutralité du pays en mettant fin au contrat et des enfants allèrent sur la Base secrète afin de replanter des arbres. Le plan de Paix de Arias permit de mettre fin à la guerre du Nicaragua. En 87, Arias obtint le prix Nobel de la Paix.

Aujourd'hui, le pays n'a plus d'armée et l'essentiel des dépenses est tourné vers la protection du territoire (l'autre initiative de Arias). Fini l'élevage intensif pour le clown carnivore !
En plus des terres acquises et protégées par l’État, les individuels furent très encouragés à faire de même. Ainsi, une centaine de réserves naturelles privées succédèrent aux Parcs Nationaux. On parle de Révolution écologique. Le pourcentage de terres terrestres et maritimes protégées ne cesse d'augmenter.

Le Costa Rica renverse la tendance et devient le pionner de l'ECO TOURISME. Les touristes affluent rapidement et l'économie est boostée de plus belle. Double Réussite.

Les agriculteurs eux mêmes, changent leurs méthodes de production et beaucoup d'entre eux se tournent vers une agriculture durable et respectueuse de l'environnement, afin d'attirer les touristes. Partout dans le pays on peut ainsi visiter des fermes organiques (en Espagnol "Fincas") de café, de chocolat, de produits laitiers, de canne à sucre ….

Les locaux sont fiers de leur image et semblent avoir très bien adopté ce nouveau concept. Les déchets sont recyclés, des quotas d'entrées limitent la fréquentation des endroits les plus sensibles, il n' y a pas de détritus par terre, l'eau de pluie est récupérée ...

Cependant, le tourisme n'a pas que des conséquences positives. Les touristes voient dans le pays un Eldorado et ont tendance à vouloir s'y installer définitivement, surtout les américains qui représentent 40% des visiteurs. Même si le prix des terrains est exorbitant, ça ne semble pas les calmer !
Le Dollar est la monnaie courante et certains endroits sont désormais appelés Gringoland.

Il nous est arrivé plusieurs fois de rentrer dans des établissements touristiques où le personnel composé d'étrangers ne parlaient pas du tout espagnol. Ce serait quand même la moindre des choses d'embaucher des gens qui parlent la langue du pays !!!

Le Costa Rica doit avoir certains accords avec les États Unis et ne veut sûrement pas se froisser avec ce grand empire qui règne sur l'Amérique centrale. Il doit leur être difficile de contester l'arrivée massive des Gringos. Enfin, c'est juste une supposition.

Mise à part ce problème (il y en a d'autres mais je ne vais pas dresser la situation économique et politique du pays là de suite, car j'ai pas assez d'encre!!!!!!), le Costa Rica possède des infrastructures de qualités, des bons hôpitaux et l'école est obligatoire et gratuite. Le chômage est quasi inexistant et le niveau de vie est le plus élevé de l'Amérique centrale. Il y a très peu de pauvreté et nous n'avons vu qu'un seul mendiant pendant toute la durée de notre séjour. Il n' y a pas d'insécurité non plus, en tout cas, moi je ne l'ai pas ressenti! Les gens sont gentils, honnêtes et simples. Ils sont fiers d'être Ticos et Ticas (noms des habitants du Costa Rica. Et non pas Ricos ou Nica !!! Y'en a marre de ces gens qui comprennent rien !!!) et la devise du pays, c'est PURA VIDA; un terme qui veut tout dire.

Voilà un joli tableau du pays, mais bon ... Fini de jouer à l'éditeur de Wikipédia !!!
Je m'en vais vous conter notre voyage au Disneyland des animaux.


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Nous arrivons dans le village balnéaire de Puerto Viejo  sur la côte Caraïbe Sud.

  

Au départ un simple village de pêcheur, aujourd’hui Puerto Viejo vit par et pour le touriste. Il y a des restaurants, des bars, de la musique, des concerts, et c'est la compétition :  "quelle hébergement sera le plus cool " ?
Nous allons au Rockin'J, et y retrouvons nos amis; "Eric La mac", Federiko l'Italien et les 3 Argentines.
L'hébergement est super cool, ah ouais ... la déco déchire ... et le dortoir de hamacs est une super bonne idée, d'une rentabilité inégalable.

Et puis il y a une SLACK LINE où j'arrive à faire 3 pas toute seule avec une bière et un "postre" !!! SOIREE DEMASIADO FUERTE !


Malgré tout ses atouts, nous on aime pas le Rockin'J! Parce qu'il y a trop de monde, c'est l'usine, le personnel est complètement antipathique, c'est sale et beaucoup des voyageurs qui sont là, sont ce que je nomme ; des "Party Backpackers". C'est à dire, des voyageurs qui se la mettent tous les soirs et qui n'ont pas d'autres sujets de conversation que l'alcool et qui ont des grosses valises pleines de maquillage et de vêtements cools et de capotes, et qui ne parlent pas espagnol, et qui sont là juste en vacances, et qui pensent que la planète c'est un grand IBIZA !!!! Bref, c'est pas cher !

Ce sont les surfeurs des années 80 et 90 qui ont largement contribué à l'essor des stations balnéaires du pays. Ils venaient de plus en plus nombreux pour chercher la vague, même dans les endroits les plus inaccessibles et inhospitaliers. Ils n'avaient pas peur de dormir à l'arrache avec les bébêtes !

Une partie des habitants de la côte Caraïbe sont les descendants des Jamaïcains qui étaient venus pendant le boom de la banane. Les autres Ticos sont assez clairs de peau, et certains se confondent carrément avec les européens. C'est parce que la plupart sont vraiment des descendants des "Conquistadores". Il y a eu très peu de métissage avec les indigènes indiens, car les Espagnols ont quasiment décimé leur population, avant de partir plus au nord, appelés par l'or des Mayas !!!! Aujourd'hui, il reste 2% d'Indiens dans le pays, et encore, ils sont au sud, dans les tribus frontalières avec le Panama. Eux seuls ont le droit de passer la frontière librement sans passer par la douane.

Les plages de sables noires de Puerto Viejo sont belles et les arbres qui les bordent sont majestueux. Mais ils le sont encore plus si nous nous éloignons. Alors nous louons des vélos et roulons environ 17 km jusqu'à CAHUITA.


A Cahuita, la culture afro-caribéenne est encore plus flagrante. Ce village est beaucoup plus tranquille que Puerto Viejo et voisine un Parc National qui borde la côte. Et en plus, il est gratuit !
Nous garons nos vélos et entrons dans le Parc ... Un monde merveilleux où les animaux sont rois !
Nous sommes accueillis très vite par "Les singes juifs". On les reconnais facilement car ils ont la kippah !! Mais en fait, ce sont des Capucins.


Nous suivons un beau chemin enchanté et on entend que ça grouille autour de nous. Les animaux sont partout. Dans les arbres, sur le sol et dans la terre



On aperçoit des énormes iguanes, des ratons laveurs, des oiseaux ... et on entend les cris des singes hurleurs, c'est magique.
A tout moment, on peut rejoindre la plage et se poser sur le sable fin.







Et le clou du spectacle ... un paresseux est descendu de son arbre et nous attend, juste à côté du chemin. Ils descendent une fois toutes les 2 semaines pour faire la grosse commission (ce doit être un problème de constipation) et remontent dans leurs arbres de suite après pour manger et comater. Donc c'est super super rare de les voir au sol et de si près.
Un magnifique cadeau de Dame Nature.



Voilà, il nous faut rentrer à Puerto Viejo avant le coucher de soleil car les Ticos roulent un peu vite et sur cette grande route toute droite sans bas côtés, c'est pas une super idée de pédaler la nuit ! C'est dommage on serait bien resté plus longtemps avec nos z'amis les z'animaux. Mais c'est pas fini, car des animaux, il y en a plein au Costa Rica.

Le lendemain, nous relouons des vélos et nous partons cette fois vers Manzanillo. Nous pédalons une dizaine de kilomètres à travers une magnifique forêt d'arbres gigantesques, où nous apercevons des singes, des paresseux et des toucans. Nous traversons aussi des rivières où nichent des oiseaux et des tortues.



De nombreux écolodges, restaurants organiques et centres de yoga bordent la route principale. C'est vrai que cet endroit est tellement paisible que de telles activités semblent évidentes.
La route est en chantier à plusieurs endroits car la région se développe vite et l'afflux des touristes nécessite des accès pratiques. Fini le chemin de terre, il y a une route goudronnée maintenant tout le long. Un mal ou un bien ? Je ne sais pas ! Mais j'imagine que ça fait moins de poussière.

C'est lorsque nous arrivons au petit village de Manzanillo que le goudron s'arrête et le temps aussi.
La plage de sable fin est ombragée par une bordure de palmiers. Une rivière sépare le village de l'entrée de la Réserve Naturelle, qui protège à la fois la forêt tropicale et le milieu aquatique. Ainsi, la faune marine est tout aussi riche que la faune terrestre mais malheureusement pour nous, c'est l'époque du surf et des vagues, mais pas du snorkelling (plongée tuba).



Nous entrons dans la réserve comme on passe la porte d'un autre monde.


Nous découvrons de plus près le singe hurleur. Ses cris le rendent effrayant mais sa tête est toute mignonne et toute gentille.
Ici les singes se laissent observer tranquillement mais ne s'approchent pas trop près des touristes. Ils ne sont pas des sales voleurs comme en Asie. En fait, au Costa Rica, les singes sont des bisounours.


Le sentier de la Réserve nous offrent des vues inattendues sur la côte. Parfois j'ai l'impression de me retrouver en Australie. On se sent bien ici. La réserve est gratuite et pourtant les sentiers sont super bien entretenus. La réserve est basée sur le volontariat et la participation des touristes est la bienvenue.








Sur le chemin de retour, nous faisons une petite halte sur une plage où les vagues se déchainent et les surfeurs semblent se régaler.




On reprend nos vélos et faisons un second stop dans un café au milieu des arbres, qui servent des gâteaux au cacao naturel de la ferme qui se trouve juste à côté. Un chocolat glacé et des gâteaux chocolat, banane, orange, cannelle, raisins .. c'est un instant orgasmique que je n'oublierais jamais. Nous entendons les toucans et les singes au dessus de nos têtes. Que demander de plus ?

La côte Caraïbe du Costa Rica est donc un petit bijou, mais on veut en voir encore plus. On nous parle d'un autre petit coin de paradis isolé, encore plus nature. Nous allons retirer des sous pour nous préparer à cette expérience mais le distributeur avale ma Mastercard !!!!!! Shit !
Bon bé c'est pas grave, on reste une nuit de plus dans notre hamac et attendons l'ouverture de la banque autour d'un muffin délicieux au chocolat et aux fruits de la passion. (manger c'est important).  Une fois ma carte récupérée (presque pas eu peur !) on file sur la plage se dorer la pilule et on passe notre temps à notre hobbie préféré ; les mots croisés : heu pardon Kikinou ... fléchés !

Le lendemain, c'est reparti et cette fois pas de faux départ ! D'abord un bus, puis un taxi et un bateau ... nous naviguons sur des rivières pendant 3 heures. Notre capitaine Jose Sebastien Manuel est un vieux Tico qui semble un peu distrait au volant, et est assez peu organisé. On dirait que quelque chose le dérange. IL demande à son Boy une bonne dizaine de fois de bouger les bagages des gens à bord, pour répartir le poids dans le bateau. Alors que tous les autres bateaux s'arrêtent pour admirer les paresseux, les oiseaux et les singes, notre capitaine, plein gaz, file sur l'eau ... mais la balade n'en est pas moins agréable.
Nous faisons une petite pause dans un bouiboui de bord d'eau où il n' y a rien à manger ! Seul le capitaine peut manger, son assiette est prête. Nous l'attendons dans le jardin pendant son déjeuner !








Et nous y arrivons .... le village perdu dans les rivières et les canaux ... TORTUGUERO

Dans la province de Limon sur la côte Caraïbe Nord du pays, Le Parc National de Tortuguero est une zone super humide d'importance internationale. Il est uniquement accessible par avion ou par bateau.
Dans un même endroit, on trouve des marais, des lagons, des forêts humides et des plages, ce qui explique l'incroyable biodiversité de ce lieu. Nous sommes en plein milieu tropical et il pleut toute l'année ici, mais nous avons une chance incroyable et remercions notre bonne étoile, car le soleil brillera pendant toute la durée de notre séjour dans ce paradis. 

Nous nous trouvons une petite auberge tranquille et adorable. Nos hôtes sont des habitants de San José la capitale, qui ont fuit l'agitation pour retrouver la paix. Ils n'auraient pas pu choisir un meilleur endroit. Le tout petit village consiste en un court sentier bétonné qui finit à l'entrée du Parc National. 




Nous suivons les conseils de notre hôte et nous dirigeons vers une agence de tourisme super sérieuse tenue par un couple espagnol-Tica. Le jeune stagiaire nous amène au lever du soleil, dans sa barque, pour nous balader pendant 3 heures sur les marais et les canaux du Parc. Son jeune âge n'est pas un frein. Le garçon connait tout des animaux qui habitent ici. Il nous parle avec une passion émouvante. Nous buvons ces paroles et avons l'impression de ne faire qu'un avec Tortuguero.
Nous découvrons une quantité incroyable d'oiseaux, nous sentons des fleurs aux arômes puissants de bonbons à la fraise qui s'échappent jusqu'à un kilomètre plus loin. Les arbres prennent la voie de notre guide et semblent nous raconter leur vie. Nous apprenons des choses incroyables sur la végétation d'ici. Les plantes et les arbres sont tellement vivants. Ils adoptent des techniques de défense ou de survie difficiles à croire. C'est étonnant. Nous sommes au centre d'un documentaire du National Géographique.
Nous apercevons aussi beaucoup de singes, des paresseux, des iguanes et des lézards, et un joli caïman.






















Après cette expérience inoubliable, nous revenons au village. Nous mangeons un bout et repartons marcher à pied dans le Parc National. Nous jonglons entre la plage et la forêt humide. Sans notre guide, c'est beaucoup plus difficile de voir des animaux. La forte humidité rend la chaleur étouffante et nous nous sentons exténuées.
Le fort courant ne nous permet pas d'aller nous baigner dans la mer et les crocodiles ne nous permettent pas non plus d'aller nous rafraichir dans les rivières. Heureusement que nous avons une douche froide dans notre chambre.











Pour finir notre journée en beauté, nous allons marcher de nuit avec la jeune patronne de l'agence à la recherche des célèbres rainettes du Costa Rica. Là encore, notre bonne étoile veille sur nous et nous obtenons un record dans l'histoire de l'agence. 
Entre autres les nombreux insectes que notre guide, en tant que biologiste, connait parfaitement, nous voyons 3 rainettes aux yeux rouges et 3 autres espèces différentes. 
Nous voyons aussi une espèce d'opossum qui ressemble à un rat gigantesque et un beau kinkajou.





une espèce d 'insecte super rarissime


un kinkajou que je n'ai pas pu prendre en photo


Après une telle journée, pas étonnant que nous dormions comme des bébés. Nous nous réveillons tout de même tôt pour reprendre un bateau car nos amis nous attendent de l'autre côté du pays. Sur la rivière, nous apercevons un crocodile. à bientôt Tortuguero.

Nous quittons notre bateau et prenons un bus poussiéreux. Les véhicules ne nous manquaient pas, mais nous devons retrouver le goudron pour traverser le pays.

Nous faisons une halte d 'une nuit à San José la capitale. La ville n'a pas vraiment d’intérêt. Beaucoup de gens nous ont mis en garde contre l'insécurité dans la ville. C'est vrai que certains quartiers sont vraiment dégueulasses et on aurait certainement pas envie de s'y attarder la nuit. Mais nous nous trouvons un super hébergement au top du top, dans le quartier huppé de la ville qui se nomme "Los Yoses". Là, on est vraiment bien et nous repartons avec une bonne image de la capitale. En plus, nous avions même un restaurant pas cher végétarien à quelques pas de l’hôtel. Un bon falafel et une serveuse adorable, il en faut peu pour être heureux.

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Nous arrivons à Dominical, petit village situé sur la côte pacifique. L'activité principale ici, c'est le surf. Et Pour ceux qui ne surfent pas, il y a des réserves naturelles accessibles rapidement en bus.
C'est très tranquille et il n' y a pas grand monde. Les perroquets se font la cour dans les arbres, les artisans et les hippies viennent vendre leurs bricoles sur la route pavée qui longe la plage, et tout le monde se rejoint sur le sable pour le coucher de soleil.









Nous rencontrons des gens très sympas ici, dont beaucoup de français. Tous sont là pour les vagues.

Nous retrouvons encore une fois « Eric la mac » et sa bande d'Italiens. Eux aussi sont là pour surfer la vague. Il faudrait peut être qu'on s'y mette aussi. À force de les regarder, ça donne envie, mais les vagues sont bien grosses ici et ça nous fait un peu peur !!!
Alors pendant qu'ils s'amusent dans l'eau, nous allons nous promener dans une réserve naturelle. La végétation y est complètement différente que de l'autre côté du pays et les animaux sont moins faciles à observer. Mais nous avons quand même droit à un super cadeau ; Un beau toucan est perché sur sa branche et reste quelques minutes là devant nous. Il est splendide. Bon boulot Dame Nature, là tu nous a dessiné un chef d’œuvre. Monsieur (ou Madame) sur son arbre perché, faisait le beau pendant que nous prenions 300 photos de son plumage.
Il y a aussi beaucoup beaucoup de capucins qui nous observent autant que nous les observons.









Il fait une chaleur intense et on apprécie d'être à l'ombre de arbres, mais dans la forêt, il n' y a pas de ventilateur !! Et comme on ne transpire pas assez, on décide de grimper sur la montagne pour atteindre un point de vue sur l'Océan. On dégouline de sueur et les gouttes d'eau salée nous piquent les yeux, mais on est des guerrières. Alors, on repart pour une petite boucle sur les hauteurs. Des feuilles mortes recouvrent le sol et nous dérangeons une grande quantité de lézards qui se cachent dessous, et un serpent que je manque d'écraser.

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Quelques jours plus tard, nous reprenons un bus pour descendre tout au sud de la côte Pacifique du Pays vers le Parc National de Corcovado. Nous arrivons donc à Puerto Jimenez où il fait toujours aussi chaud. Le centre du village est moche et pas vraiment agréable. L'aéroport est en plein centre et on a l'impression que les avions nous atterrissent sur le coin du nez.

Le Parc National de Corcovado est le plus isolé du pays et le plus sensible. IL y a un quota de visiteur par jour autorisé et il faut donc réserver son entrée en avance. Ce qui nécessite de s'organiser !! Chose à laquelle nous ne sommes vraiment pas habituées et nous n'excellons pas dans cette discipline. De plus, l'entrée est très chère et nous ne sommes qu'au début du voyage. 
Nous optons donc pour un plan B ! Le parc est entouré d'une réserve naturelle gratuite, et comme les animaux ne connaissent pas les frontières, on peut aussi les voir là. C'est une sorte de Corcovado pour les pauvres, donc ça colle parfaitement avec notre profil !!!

Nous montons à l'arrière du camion taxi qui parcourent la route caillouteuse jusqu'à la réserve. Le voyage secoue et on a l'impression d'être des clandestins qui traversent la frontière. En tant que masochistes, on adore ce genre de trajet, et puis le paysage est magnifique.
Nous arrivons dans une belle forêt où les singes et les écureuils pullulent. Dés qu'on pose le pied à terre, on sait déjà que la journée sera bonne.
Le chauffeur nous indique un sentier dans la forêt pour aller voir une cascade presque inconnue des touristes, alors c'est parti ...




Nous arrivons à la cascade qui se jette dans une petite piscine naturelle. L'eau est claire et fraiche, c'est un pur bonheur. Il y a des papillons (bravo kikinou pour ta gestion du butterfly trauma) et puis des singes hurleurs et des singes araignées. On reconnait facilement ces derniers par leur masque, leur pelage brun et leur façon de se déplacer. Ils se pendent aux arbres plutôt que de marcher sur les branches. Ils se déplacent avec une grande agilité, tels des singes Yamakasis.





Après un bon bain, nous reprenons un chemin au hasard qui nous ramène sur notre point de départ. Nous sommes assez contentes que Eric soit avec nous, car son sens de l’orientation est bien supérieur au nôtre. Seules, je pense qu'on aurait même pas trouvé la cascade !
Et puis Eric fait aussi office de Spray contre les moustiques, c'est une personne très utile à avoir avec soi en voyage :-)

Nous poursuivons notre exploration du côté de la plage. Sur les arbres qui longent la côte, les Aras se régalent de fruits. Ils sont vraiment magnifiques et peu farouches.



Nous repartons dans la végétation à l'ombre des arbres immenses. De nombreuses villas y sont camouflées. Là, on aurait envie d'être riche pour pouvoir se payer quelques nuits dans ces hébergements de rêve, loin de tout et au milieu des animaux.
Eric qui était venu ici quelques années plus tôt hallucine un peu. Avant, il n' y avait aucune construction là. On imagine que des pots de vins ont été versés pour obtenir des permis de construire. Même si ces maisons ne dénaturent pas le paysage, il n'en faudrait pas davantage.  Ce serait tellement dommage. En même temps, si moi j'avais une autorisation de construire ici, je le ferais sans hésiter. C'est un paradis au paradis et le domaine du singe araignée. Il sont très nombreux ici.





Nous bifurquons pour rejoindre la plage ... une des plus belles que j'ai jamais vu de toute ma vie.  
À part les 2 surfeurs qui sont dans l'eau, il n' y a personne d'autre. C'est là que je voudrais vivre et ceci serait mon jardin. Maman, Papa , Si vous voulez bien être mes garants pour un terrain d'une bagatelle de 600 000 fucking dollars? ...






Eric nous parle d'une autre cascade. Il ne se rappelle plus très bien du chemin, alors nous demandons aux 2 jeunes Ticos que nous croisons. Par chance, ils s'y rendent aussi, alors nous les suivons, accompagnés de notre nouveau compagnon, le chien. Le chemin grimpe rapidement, et il n'est pas super facile, sans oublier qu'il fait extrêmement chaud. Mais l'appel de l'eau fraîche de la cascade est trop fort et nous accélérons même le pas. Le chien nous suit tant bien que mal. Nous sommes apparemment ses nouveaux maîtres.
Nous arrivons à notre destination, mais surprise ... la cascade est sèche , il n' y a pas d'eau et la rivière n'est qu'un tout petit ruisseau d'eau qui stagne un peu !!!! C'est une petite déception mais malgré cela, l'endroit est agréable. Comme dirait Eric le poète: "C'est de toute beauté" !




Les 2 jeunes Ticos nous conseillent de poursuivre notre ascension car un très bel arbre se trouve au sommet. Nous les suivons encore une fois, et le chien aussi. Lorsqu'on arrive au ficus géant, nous les remercions, ça en valait franchement la peine. L'un d'eux escalade comme un singe jusqu'au sommet de l'arbre. J'en ferais bien autant mais j'ai peur !!!!!



Nous redescendons et le chien nous abandonne en chemin pour un groupe de Ticos qui pique niquent sur la plage. Quelle ingratitude !

Nous allons nous baigner dans l'océan mais l'eau est trop chaude et ne nous rafraichit pas. Oui on se plaint parce que l'eau est trop bonne, et alors ... chacun ses problèmes ! ;-)

La plage est super jolie, bordée de rochers de chaque côté. L'eau est turquoise, pas un papier par terre, très peu de gens, le bruits des vagues se confond avec le cri des perroquets. Les petits Bernard L'hermite se promènent.




Les vagues sont méchantes et les courants sont forts, la baignade n'est pas facile.
Alors nous repartons à la première cascade pour barboter dans la piscine naturelle et passer la fin de la journée au frais.
On y rencontre la grenouille. Mais pas n'importe quelle grenouille ! Elle est toute mimie adorable (n'en plaise à Laetitia) mais pourtant dangereuse. Elle fait partie de la famille des Dendrobates (Poison Dart Frog en anglais). Il y en a de toutes les couleurs. Ces rainettes sont de vraies œuvres d'art. Elle sont toutes pitites, environs 40 mm. Ces petites choses sécrètent un poison dangereux sur leur peau. Les Indiens avaient l'habitude d'en enduire la pointe de leurs flèches.


Notre dernier jour à Puerto Jimenez, nous n'avons pas envie de faire grand chose, la chaleur nous assomme. Nous allons quand même marcher un peu, passons une mangrove et découvrons le front de mer de Puerto Jimenez. Un coin plutôt sympa qui nous réconcilie avec le village. Et puis, à partir du moment où il y a un "Gallo pinto" pas cher (plat typique du Costa Rica et du Nicaragua constitué de riz, haricots, de salade et d’œufs ou de poulet ou de bœuf), une panaderia (boulangerie patisserie) et une bonne pizzeria, on se sent bien !



Nous sortons du village et marchons 4km jusqu'à la Playa Platanares. Encore une plage de sable gris noir qui fait ressortir le bleu de l'eau.





Sur ces plages, on a l'impression qu'il fait encore plus chaud, le sable est bouillant. Nous avons déjà marcher 4 km en plein cagnard, on est à point !
Nous décidons de nous offrir une pause bière à l'ombre, dans l’Hôtel qui se trouve sur la plage. La terrasse est remplie d’américains bien apprêtés, et on dirait que les serveurs ont été formé au service ! On paye la bière un prix fort mais on l'avait bien mérité.
Nous allons ensuite nous baigner. L'eau est d'une trentaine de degrés puis on se pose sur le sable à l'ombre des palmiers. Et là c'est le drame ! Nous devons être sur un nid de "sand flies" ("chitras" en espagnol, ou "mout mout" en africain, ou "putain de bébêtes" en français). Au début, on sent que ça pique un peu mais rien de bien méchant. Le lendemain, on découvre notre corps couverts de piqures, comme si nous avions la varicelle, mais le pire c'est que ça GRATTE, c'est une torture ! Saleté de bêtes.

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Pour moi et kikinou, se acabo la Costa Pacifica ! Nous partons explorer les montagnes intérieures et chercher un peu de fraicheur. Nous reprenons un bus jusqu'à San Jose la capitale,  où nous passons une nuit de transit dans la même auberge que la dernière fois et nous allons manger le même falafel. On ne change pas une formule efficace, et puis on a du marquer les esprits puisqu'ils se rappellent de nous et nous sommes super bien accueillies.

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Nous prenons un autre bus jusqu'à La Fortuna, dans la cordillère centrale du pays. La ville se situe au pied du volcan Arenal et c'est sans doute la région la plus visitée du Costa Rica. Il y a plein d'activités sportives et de plein air à faire ici. Des sources chaudes naturelles, du rafting, du canyoning, du trekking ...
L'attraction principale c'est le jeune volcan. On le croyait endormi jusqu'en 1968, quand une grande éruption violente et inattendue brûla 15 km de terre en profondeur et 3 villages.

Malheureusement pour nous, le temps n'est pas au beau fixe. Je dirais même que c'est carrément un temps de merde. On voulait un peu de fraicheur, nous sommes servies ! On a droit à des pluies diluviennes sans fin. Donc, on a jamais vu le volcan et on a pas vu de montagnes non plus.

la meilleure vue du volcan
Entre deux gouttes d'eau, nous allons faire quelques escapades. La première pour aller voir des cascades. C'est bien , il n' y a personne et on peut se poser le long de la rivière en toute tranquillité.
Il fait trop frais pour se baigner, et nous on est des tapettes du froid ! Et puis, à la Poste, ils nous ont dit qu'il y avait plein de morts noyés à cet endroit à cause des courants et de la puissante cascade, alors on reste sur la terre ferme ! Courageuses mais pas téméraires.





Même s'il pleut beaucoup et que les nuages sont bas, nous décidons quand même de nous rapprocher du volcan. Nous prenons un guide avec nous et partons avec 2 brésiliennes. La végétation est très particulière et les arbres sont recouverts de broméliacées et d'orchidées. Le sol volcanique associé à la forte humidité de la région rend le sol fertile et c'est très vert. Il y a beaucoup de fermes de cafés dans la région.
Sur le sentier qui mène au volcan, on voit des énormes blocs de pierre qui ont été expulsés depuis le cratère jusqu'à 2 km plus loin. Il y a aussi des tout petits cratères qui se sont remplis d'eau avec le temps.







Nous en avons un peu marre de la pluie et nous avons froid ! (on est jamais contente, oui je sais)
Donc nous décidons d'aller un peu plus loin dans la cordillère, dans le village qui se nomme Monteverde.
Pour cela, nous traversons le lac de la Fortuna en bateau puis nous prenons un bus qui nous amène jusqu'à Monteverde par des routes super chaotiques. Avec toute la pluie qui est tombée, les chemins de terre sont presque impraticables, mais ces bus là passent partout. En prenant un petit peu d'élan et on y allant plein gaz, on arrive à monter les pentes glissantes. On applaudit même notre chauffeur.

Monteverde est réputé comme étant la capitale de l'éco tourisme. Nous nous trouvons une petite auberge sans prétention où les réceptionnistes sont les plus gentils du monde. L'un d'eux nous amène à notre dortoir. Il ouvre la porte d'un placard ... ah non c'est notre dortoir !!! Bref, c'est pas cher !
Cette auberge est très sympa et les réceptionnistes nous passent du Sergent Garcia.

Le lendemain au réveil, le ciel s'éclaircit. Allelujah !
Il y a beaucoup de choses à faire à Monteverde et il faut faire des choix car sinon on y écoule tout le budget d'une année de voyage.

Le village est entouré d'une multitude de réserves biologiques, grandes ou petites, nationales ou privées. L'histoire de ce lieu est assez originale. Ce sont des Quakers qui ont fondé la cité et qui ont participé à la conservation du lieu et au développement de fermes organiques. Les Quakers sont un groupe religieux chrétien qui fonctionne un peu comme une secte pacifiste.

Nous allons visiter une ferme organique qui produit du café, du chocolat et des produits à base de sucre de canne.  La visite est intéressante et la guide est honnête. Elle ne cherche pas à nous vendre son produit mais à vraiment nous faire comprendre l'histoire du café au Costa Rica. Des paresseux dorment dans les arbres de la ferme.Les champs sont tout petits. Ce sont surtout des nicaraguayens qui viennent faire la récolte. Ils sont payés une misère mais ces salaires sont meilleurs que dans leur pays.

Ce que j'ai préféré dans la visite, c'est la dégustation de cacao et de chocolat. Mes papilles s'en souviennent encore.



Dans l’après midi nous partons marcher dans une réserve privée dans la vallée cachée. La personne qui est à l'entrée nous fait une ristourne car nous n'avons pas pris assez d'argent avec nous. les prix ont sacrément augmenté par rapport à ceux de mon Lonely Planet vieux de 4 ans.
Nous sommes très agréablement surprises car cette petite vallée qui porte bien son nom est une merveille. Le sentier offre de beaux panoramas sur les montagnes, des cascades, des canyons et la forêt. Des singes, des coatis et de beaux oiseaux habitent les lieux. Ils ne se soucient absolument pas de notre présence et poursuivent leur train train quotidien tranquillement sous nos yeux.
Le ciel est tantôt couvert tantôt ensoleillé et nous voyons la végétation sous toutes ses couleurs. 






Nous ne regrettons jamais de payer une entrée dans les réserves du Costa Rica car les sentiers sont très bien entretenus et des hommes patrouillent régulièrement pour surveiller. La faune et la flore n'a aucun soucis à se faire ici.











Nous avons la chance de voir un colibri au repos. Il fait sa toilette tranquillement sur sa branche et se laisse photographier.


Cet oiseau là est très courant en Amérique centrale. Il peut imiter le chant de beaucoup d'oiseaux.



Monteverde est la capitale de la canopy. C'est comme ça qu'ils appellent les tyroliennes. La compétition est dure. C'est la guerre de sensations extrêmes. Nous optons pour une des premières agences implantées dans la région. C'est celle qui propose la plus longue tyrolienne. Ainsi on se retrouve à survoler une vallée, pendues à un fil long de 1,6km. De là haut, on entend seulement le bruit du vent qui nous fouette le visage. L'adrénaline nous donne le sourire. Le parcours consiste en 16 plateformes. Il y a des tyroliennes simples, des tyroliennes superman (on est attaché au câble par le dos) et puis il y a le fameux saut de Tarzan, une chute libre de 40 mètres qui se termine par un swing.
Quand on y pense, 50$ pour un tel parcours c'est pas cher.

Cette activité a remporté un succès fou avec la montée de l'éco tourisme. Les arbres ne sont pas coupés et on vole comme des oiseaux au cœur de la forêt. Mais malgré le fait que cette activité ne nécessite pas de construction, ni de pesticide, il y a quand même des conséquences négatives.
Les oiseaux et les animaux ont fuit ces endroits, apeurés par les hurlements des Gringos qui jouent à Superman. La seconde est que les arbres sont quand même fragilisés par tous ces câbles tendus et ces plateformes. La troisième est que Monteverde est victime de son activité phare et les agences sont trop nombreuses et il n'existe pas de lois quant à la construction de ces parcours. Ainsi, certaines agences construisent des parcours à l'aide de pylônes et arrachent les arbres pour faire des chemins d’accès. J'espère que les locaux vont poursuivre l'extension des zones protégées pour éviter la multiplication de ces parcours.

Entre ces activités, la bouffe et l'hébergement, on dépense beaucoup ici. Donc, pour notre dernière après-midi, on décide de suivre un chemin gratuit qui grimpe jusqu'à un point de vue dans les nuages.
La pente est raide, on en chie un petit peu. Arrivées au sommet, la vue est belle mais il y a trop de nuages et le vent est très fort. On est au pied de grandes antennes téléphoniques et il faut qu'on redescende avant d'avoir le cerveau qui sonne.

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Cap sur la côte Nord Pacifique du pays, vers la péninsule de Nicoya. Comme les routes de la péninsule nécessite un 4X4, nous y allons en bateau et puis c'est nettement plus agréable de voguer sur l'eau.
Nous arrivons sur la péninsule. Les premiers habitants que nous voyons sont des pélicans.



Nous prenons un vieux bus public jusqu'au village côtier de Montezuma. Il y a beaucoup d’expatriés, de touristes et de voyageurs. La plage est juste parfaite pour la baignade et il y a des hébergements pour tous les budgets. Malgré le monde que brasse le village, ça reste calme et reposant. Les gens viennent plus pour faire du yoga et de la méditation que pour boire des cocktails.
Nous nous trouvons une chambre humide chez une mamie un peu antipathique. Je pense que c'est la chambre la plus pourrie de Montezuma, mais c'est pas cher et l'emplacement sur la plage est une chance. Nous sommes aux premières loges pour le lever du soleil.

notre jardin




L'unique distributeur de billet du village est en panne, un Tico vient de se faire avaler sa carte et essaye de démonter la machine pour la récupérer ! Nous n'avons plus d'argent et devons nous rendre dans la ville la plus proche qui se trouve à 10 km. Nous essayons le stop mais il n' y a pas de voiture !!! Alors nous prenons un bus puis nous arrêtons devant un distributeur, puis au supermarché puis nous commençons à marcher sur le chemin du retour le pouce en l'air. Mais dans ce sens aussi, il n'y a pas de voiture !!! On commence à se dire qu'on va rentrer à pied de nuit mais une voiture s'arrête. OUF ! Nous faisons la première partie du chemin avec un fermier cavalier puis la seconde partie avec un Tico qui tient des cabanas (genre de bungalow du Costa Rica) à Montezuma. On apprend que c'est le fils de notre hôte, la grand mère antipathique. On pense que c'est une coïncidence. Quand on  raconte tout ça à Mamie, elle a du mal à savoir de quel fils il s'agit !!! Pas étonnant, Mamie a 13 enfants, c'est un peu la mère de Montezuma.

Lorsqu'on en a marre du sable et de l'eau salée, on peut marcher une courte distance le long de la rivière pour atteindre des piscines naturelles et des belles cascades.
La plus connue est la fameuse cascade à 3 étages de Montezuma. Son accès est gratuit et des locaux escaladent la paroi sans protection telles des chèvres ou des geckos, pour se jeter dans l'eau depuis le sommet de la cascade. Je me cantonne aux petits sauts et à la corde, et je laisse le grand saut de 10 mètres au kamikazes. Les gens discutent facilement pour partager leur expérience de sauts extrêmes et tentent de se motiver les uns les autres. J'aime beaucoup l'ambiance qui règne ici. Mais je saute quand même pas les 10 mètres !






Faire la fofolle dans l'eau m'a donné grand faim ! Nous retournons au village pour manger un bout ... Un sandwich au chips et un banana split, parce que c'est important de manger équilibré !
Un bel oiseau punk se pose à côté de nous, en espérant qu'on fasse tomber quelques miettes de notre déjeuner.


La côte sud de la péninsule est bordée de sable gris et de rochers de la même couleur. La végétation est beaucoup plus sèche ici, comme le climat. On parle de végétation sèche tropicale.




Une fois que la chaleur est tombée, j'en profite pour m'allonger sur la plage et m'endors jusqu'à que le soleil disparaisse. Encore une journée épuisante !

J'en profite pour assister à un cours de yoga comme c'est apparemment la mode ici.  Je me retrouve ainsi dans un lodge de luxe magnifique avec des gringos qui ne parlent pas espagnols. Mais dans cette discipline on est pas là pour juger mais juste pour se concentrer et se détendre, alors j’oublie tout ça et me concentre sur ma respiration et le bruit que font les iguanes autour. Le cours fait son effet, et je me sens super détendue.

Le lendemain, nous nous levons avec le soleil et profitons du beau spectacle. Rien de mieux pour commencer la journée.





Ces 2 jours à Montezuma nous laissent une très bonne dernière impression du Costa Rica.
Nous reprenons un bus, puis le ferry, puis un autre bus, puis un autre bus .... bref, un long trajet jusqu'à la frontière du nicaragua.
Avant de quitter le pays, je discute avec un Tico adorable qui me parle de son pays avec une passion que je partage. De plus, l'homme est fan de Paulo Coelho, alors c'est vite mon ami.

Nous y sommes à la frontière. Je sais déjà que je reviendrais car il y a encore tant de choses à voir. J'ai l'impression que ce pays cache beaucoup d'autres sites qui pourraient m'émerveiller.
Voilà mon coup de cœur que je n'ai pas fini de découvrir. Un grand Merci au Costa Rica pour sa richesse et son esprit. Nous nous reverrons. PURA VIDA



2 commentaires:

  1. J'ai l'impression que parmi tes très nombreux voyages, tu as eu un gros coups de coeur pour le Costa Rica.
    C'est vrai, que ça ressemble beaucoup au paradis. Espérons que cet endroit encore préservé le reste . La faune et la flore sont magnifiques, et je suis toujours en admiration devant ces ficus géants si majestueux.
    Pour ce qui est du garant pour ta petite plage, on en parle à ton retour;-)à moins que d'ici là tu n’aies encore fait de nouvelles découvertes.
    Bonne continuation les filles, et félicite Céline pour sa lutte contre sa phobie " papillonneuse "
    A bientôt pour la suite.

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    1. au fait j'ai oublié un 0, en fait c'est 600 000 le terrain !!!!!!!!!!!!!

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