dimanche 5 octobre 2014

Les Tonga

Nous avons passé tout l'hiver à Queenstown, à chercher le soleil. Maintenant ça suffit ! On ne veut plus ressembler à des malades dépigmentés, et on veut voir l'océan. Alors nous nous envolons vers les îles TONGA, un archipel dans le Sud Pacifique, à peu prés entre les Fiji et les îles Cook.

On est une bonne équipe; Les 2 fidèles voyageuses françaises /La québécoise que nous nommerons Sarah Croft de part son côté sportif et son potentiel sexy et fougueux/ et le papa anglais traumatisé par les allemands et les poings (c'est une longue histoire !) j'ai nommé Rob, mon coloc !!!! 
Déjà à l'aéroport, les conversations annoncent que le voyage ne va pas être trés intelligent !

Les Tonga, l'unique royaume du Sud Pacifique, vit des aides internationales et des salaires des jeunes qui travaillent en Australie ou en Nouvelle Zélande. Il n'y a pas de taxes,et chaque famille est propriétaire d'un petit bout de terre. 

Nous arrivons de nuit. En sortant de l'avion, nous sommes déçues par la température ! Nous nous attendions à suffoquer et transpirer, mais non ! On garde volontiers le pull sur les épaules ! Nous arrivons à notre guesthouse et avons la bonne surprise d'apprendre que nous avons été surclassées. Nous avons notre propre salle de bain dans notre chambre ! wow le luxe !!! Enfin rassurez vous,  il y a quand même des cafards dans la douche.

Nous sommes à TONGATAPU, l'île principale, dans la capitale qui s'appelle Nuku'alofa. C'est une petite ville mignonne et propre, au bord de l'océan. Les locaux sont très détendus et gentils. En fait, ils ne semblent pas trop se soucier des touristes. Je trouve que la ville est jolie et que les bâtiments ont du charme et ils sont en bon état. Il y a un grand marché et je suis étonnée de voir une quantité si variée de fruts et légumes.




Par contre, nous remarquons de suite qu'il n' y a pas de limite en ce qui concerne l'état des véhicules. Nous voyons passé des carcasses roulantes, trouées par la rouille, entourées de scotch, sans fenêtre ... Dans la rue, c'est le festival des voitures les plus pourries ! Ils conduisent tous à 20km/h, ce qui reflète bien leur rythme de vie! Ceci dit , ils arrivent quand même à avoir des accidents (mais au moins ils les ont pas vite !!)

Le propriétaire de notre guesthouse, un anglais antipathique répondant (ou pas) au nom de Tony, propose des tours de l'île dans son van. Comme c'est la solution la plus pratique pour nous qui n'avons pas trop de temps, nous signons pour la journée.
Tony n'est pas très agréable, absolument pas souriant et antipathique ! Et pour couronner le tout, il nous semble un peu misogyne. Malgré tout, le tour est pas mal. Ses commentaires sont intéressants, quoique d'un ton franchement linéaire et monotone, et entrecoupés de quintes de toux grasses comme on les aime.

Nous sommes impressionnés par la quantité d'églises et de l'importance de la religion dans le royaume. 99% de chrétiens pratiquants, dont la majorité sont Mormons. Tous les dimanches, les églises sont pleines. Tous les locaux sont élégamment habillés pour la messe et les enfants portent des robes à froufrou aux couleurs pétantes. Ils y vont plusieurs fois par jour et chantent en choeur. D'ailleurs, les messes sont plutôt sympas à écouter. Ils chantent beaucoup et ont tous des supers voix. Leur chants religieux se situent quelquepart entre le gospel et les choeurs de France.

En ce qui concerne les paysages, la côte est trés belle. L'eau est d'une belle couleur bleue, les plages sont bordées de palmiers et de yuccas.





ce serait le seul cocotier à 2 têtes du monde


Et puis de l'autre côté de l'île, le sable laisse la place aux falaises et aux rochers troués de cheminées naturelles. On appelle ça les "blowholes" (trous souffleurs) et lorsque les vagues frappent, l'eau est projetée dans les airs. C'est comme ça sur des km et des km de côte. ça fait beaucoup de bruit, et c'est puissant. Un beau spectacle naturel.







A l'intérieur des terres, il y a des plantations de fruits et de légumes en tout genre (cocotiers, bananiers, papayers, manguiers, raisins, tomates, taro, patates, courgettes, aubergines ...) et il y a aussi de la vanille, qui pousse bizarrement sur des figuiers. Le sol des Tonga est trés fertile, tout pousse ici et surtout la vanille. Les australiens envisagent de financer les agriculteurs pour augmenter leur production  et l'exporter. Pour un pays qui n'a aucun revenu, ce serait utile, et peut être que ça pousserait les locaux à se faire de l'argent autrement qu'en arrachant les santals de la forêts.
Dans les champs, c'est un peu le bazarre. Les graines sont plantées sans aucune logique et rien ne semble entretenu mais pourtant, tout est bien pensé !
Ils pratiquent une agriculture traditionnelle et écologique (faut pas se leurrer, ils utilisent quand même des produits chimiques !) Aprés les récoltes, ils brulent les champs pour fertiliser la terre et la laisse reposer avant de replanter.

Il y a quelques sites archéologiques intéréssants qui ressemblent à des dolmens et des menhirs. Ces vestiges polynésiens qui ressemblent étrangement à ceux que nous pouvons voir en Europe restent mystérieux. Les historiens pensent qu'ils remontent au XIème siècle  et pensent aussi que c'était des portes menant au domaine royal. Mais c'est une hypothèse.



Sur le chemin du retour, nous longeons une plage où les cochons profitent de la marée basse pour manger les coquillages et les petits poissons coincés entre les rochers. Il parait que le cochon à gôut de fruits de mer ici !!!!!!! On les appelle les "fishing pigs"  (les cochons pêcheurs).




Sinon on a aussi fait une sortie trés touristique, genre soirée du club des retraités en vacance ...
Buffet à volonté dans un Resort sur la plage. On s'en met plein le ventre (juste au cas où on ne trouverait pas de nourriture pendant les 3 prochains jours !) pendant qu'un groupe joue de la musique traditionnelle et qu'un mec récite des prières !!!
Aprés ça, on nous conduit tous dans une belle grotte et on assiste à un show de danses traditionnelles et un spectacle de feu. Les danses sont belles, les danseurs sont beaux mais le mec qui récite des prières est encore là, et il arrête pas de parler. Il nous parle comment le Tonga gagne les matchs de rugby, comment le pays n'a jamais été colonisé, comment ils ne paient pas de taxes, comment ils vivent mieux que les îles voisines .......... Bref, on l'a compris ... ils sont trop forts aux Tonga !
Il y a une coutume qui veut que lorsque les femmes dansent, les gens viennent leur coller des billets sur leur corps brillant d'huile de coco. Elles ont même pas à se mettre toute nue !!!
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Voilà pour Tongatapu. Nous prenons un petit avion pour rejoindre le groupe d'îles de Vava'u, un peu plus au nord.



Ces îles sont magnifiques et les lagons sont encore plus colorés qu'à Tongatapu. Nous nous trouvons une guesthouse sympa chez un hôte adorable qui s'appelle Salesi. Le village principal, Neiafu, est construit en bord d'une baie, où de nombreux voiliers et des yachts ont jetés l'ancre. On appelle cette baie "Port of Refuge", car en période de cyclone, la zone est naturellement protégée et les bateaux viennent s'y réfugier.





L'ambiance est décontractée, et paisible.  Il y a des bars et des restaurants sympas en bord d'eau. Il y a même une taverne basque où on peut manger des tapas. Comme partout dans les îles du Pacifique, on trouve tout ce qu'on veut dans les superettes tenues par les chinois. C'est là où on achète notre bouffe et nos bières. Ici, les guesthouses mettent des cuisines à disposition des clients, ce qui nous permet d'être independant et de faire des économies. On se sent vite comme chez nous.

Nous embarquons sur un petit bateau. Parfois le capitaine stoppe le moteur et nous sautons à l'eau avec nos masques et nos tubas. L'eau est transparente et la visibilité est super mais c'est froid !! 25°C Brrrrrrrrr ! C'est quand même l'hiver ici ! Bon d'accord, c'est vrai, on est des tapettes !

Nous passons devant des îles boisées montagneuses et des falaises déchiquetées, creusées par les eaux. Dans certaines de ces grottes, nous pouvons accéder en bateau à l'intérieur. L'eau semble éclairée par les profondeurs.
Les forêts sont trés denses et luxuriantes. Certains arbres sont recouverts de chauve souris frugivores.




Pour le déjeuner, nous accostons sur une île déserte, entourée d'un lagon transparent, d'un bleu intense. J'ai rarement vu une eau de cette couleur là. On a l'impression qu'ils ont jeté du canard WC, où qu'il y a des spots fluorescents sous l'eau !!!!
Le sable s'étire dans le lagon, formant une petite plage paradisiaque, digne des plus belles cartes postales. Allongés sur le sable, on sent les UV. Nous ne bronzons pas, nous cramons. Aujourd'hui c'est BBQ, on prépare des écrevisses !!!






Rob, très fier d'avoir pêché un barracuda, et le capitaine ... qui s'en fout !
Nous rentrons au port, et retrouvons Bevan, l'ami de Rob. C'est un kiwi, de Queenstown, qui a aussi beaucoup voyagé et qui comme nous, n'a pas pu résister à faire un break d'hiver et venir se réchauffer sur les îles. Nous sommes le Club des 5 !
Nous passons la soirée à boire des bières, manger des tapas, parler de tout et n'importe quoi (surtout de n'importe quoi d'ailleurs!) en admirant le coucher de soleil sur la baie. 


Le lendemain, nous passons une journée farniente. C'est pas plus mal, car depuis que nous sommes arrivés aux îles Tonga, nous ne dormons quasiment pas à cause des coqs qui chantent toute la nuit sous nos fenêtres, les chats et les chiens qui se battent et les voisins qui ronflent !!!!
C'est dimanche, tout est fermé car c'est jour du seigneur, tout le monde est à l'église. Alors nous allons squatté un Resort en bord de plage, où nous pouvons nous baigner et bronzer tranquillement. Il n' y a que sur les plages privées où nous pouvons rester en maillot de bain. Ailleurs, il faut rester habillé, sous peine d'amende ! 


Le soir, Salesi (notre hôte) organise un BBQ à la guesthouse pour les clients. Le principe est qu'on achète notre nourriture et c'est lui qui fait cuire. Il nous ramène aussi du poisson fraîchement pêché. Le rêve de beaucoup, mais pas le mien, car j''ai peur d'attraper la gratte !
Nous partageons la table avec une bande d'allemands insociables, qui ne semblent pas apprécier notre sens de l'humour !!!! "On fa faire un Barrbecue au gaz my guénéral" !! Non vraiment je vois pas trés bien pourquoi ils n'ont pas ri !


Le lendemain ....
Je veux voir ce qu'il y a dessous les eaux qui nous entourent. Alors j'enfile 2 combinaisons parce que je suis super frileuse (l'eau est à 25 degrés !) et je pars avec Rob sur un bateau, en compagnie d'un expatrié hollandais qui nous emmène plonger. 
Les eaux des Tonga sont très riches, la visibilité est excellente et les plongées sont dynamiques. Nous traversons des grottes, tunnels et canyons sous marins. C'est vraiment chouette. 
Voilà quelques spécimens que j'ai pu voir ... (photos tirées d'internet)








Je suis super contente de ces 2 plongées. Nous sommes restés sous l'eau jusqu'à vider complètement nos bouteilles, ce qui est à éviter en règle générale !!!! 

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Nous sommes venus aux Tonga pour une raison majeure ... Les baleines à bosse.
Ces mammifères peuvent mesurer jusqu'à 13 ou 14 mètres de long et peser en moyenne 25 tonnes.
L’organisation sociale des baleines à bosse est assez lâche. Habituellement, les individus vivent seuls ou fréquentent des groupes transitoires qui se font pour quelques heures et se défont.

Nous prenons donc un petit bateau et partons au large. Nous voyons d'abord une mère et son enfant. Nous sautons à l'eau tout doucement sans faire de bruit, pour ne pas les effrayer. Nous sommes seulement des petits groupes de 4, pour ne pas trop les stresser. Le spectacle est magnifique. Dans le grand bleu traversé par les rayons du soleil, on voit cette immense animal remonter droit vers la surface tout calmement. Le petit se trouve entre les nageoires de sa mère. Il semblerait qu'elle le dirige, ou peut être qu'elle le protège de nous.. Elle sont tellement magnifiques. Malgré leur grande taille, elles semblent fragiles et vulnérables. Je n'ai pas l'impression qu'on les dérange. Et puis si elle veulent plus de tranquillité, il leur suffit de plonger dans les profondeurs et de disparaître, pour réapparaître un peu plus loin. 
Elles se déplacent très vite, même si on a l'impression qu'elles nagent au ralentit.

On les laisse tranquille et remontons sur le bateau.
Nous repartons plus loin au large et attendons les appels radio.

ça y est, un groupe a été repéré. Nous y fonçons. Sur place, nous sommes tous en alerte, prêts à nager pour les rejoindre. Au signal de notre accompagnatrice (qui est française d'ailleurs ! quel boulot de rêve elle a). GO GO GO .... Nous nous jetons à l'eau.
Et là, c'est comme un autre monde ! (j'aurais pu avoir la musique du "grand bleu" dans les oreilles, si ça peut aider certain à imaginer ce qu'on ressent à ce moment là)
Un groupe de 7 baleines se trouve là. Elles sont immenses. Elles passent vraiment près, il faut faire attention, car se prendre une baleine sur le coin du museau, ça doit pas faire du bien !
Je me retrouve à côté d'une d'entre elles, qui semble m'observer. Elle ne bouge pas. Elle nage sur le coté, à même hauteur que moi, comme si elle m'accompagnait. Je vois son oeil, elle me regarde. J'adorerais savoir à quoi elle est en train de penser en me regardant.

2 autres commencent à se battre. Elles se foncent dessus, et plongent à pic dans les profondeurs. L'expression d'un rapport de force, sûrement dû à la présence d'une femelle dans le groupe. C'est la saison des amours.

Parfois, on les entend. Leur chants peuvent atteindre 185décibels et on peut les entendre jusqu'à 100km sous l'eau, et même à la surface. Alors quand elles chantent à 5mètres, c'est tout notre corps qui résonne. C'est génial.

On reste un moment à nager avec elles, puis elles disparaissent et nous remontons sur le bateau. Nous avons eu de la chance car c'est assez rare d'en voir autant en même temps. Nous avons été chanceuses. Merci Dame Nature et merci le Pacifique pour ce joli cadeau.





Nous finissons la journée avec une bière au coucher du soleil à discuter des baleines et raconter nos émotions. Ce fut une super expérience que je n'oublierais jamais.
Rob a acheté du kava au marché ce matin, alors nous rentrons à notre guesthouse, et faisons une session "légère" entre nous avant d'aller nous coucher.

Notre séjour sur Vava'u s'achève. Nous laissons les 2 mecs et reprenons l'avion jusqu'à l'île principale, puis un petit ferry jusqu'à l'île de EUA.
A bord, la plupart des locaux porte la robe traditionnelle, qui ressemble à un tapis de feuilles de palmiers. J'ai pas l'impression que ce soit très confortable, mais c'est original.




EUA, à 40km de l'île principale est l'une des plus vieilles îles du Pacifique, puisqu'elle a 40 millions d'années. On l'appelle aussi "l'île oubliée". Elle fait partie du royaume de TONGA, mais vit indépendamment, comme si le roi avait oublié l'existence de l'île. Elle a servi de refuge à de nombreux polynésiens, lorsque les occidentaux sillonnaient le Sud Pacifique à la recherche d'esclaves.
La vie y est restée authentique. Il n' y a pas de villes, pas de supermarchés, le tourisme est très peu développé ... l'endroit idéal pour venir se ressourcer et se reposer.
Nous nous trouvons une auberge en bord d'océan. La location est juste parfaite mais l'endroit mériterait vraiment d'être rafraichi. On dirait qu'aucun entretien n'a été fait depuis l'ouverture.
D'ici, nous voyons les baleines passer au large. C'est génial de se lever, s'asseoir à une table pour le petit déjeuner en regardant les baleines passer.
C'est pas donné à tout le monde !











Nous passons 2 jours à marcher dans la forêt. Le Parc national de EUA est tout juste incroyable, entre le Monde Perdu et Jurassic Parc.
Nous avons de la chance d'apercevoir 2 espèces d'oiseaux endémiques ; le "red shining parrot" et le "white tailed tropical bird".

photo internet

photo internet
Dans cette forêt primaire, on trouve des Banyans, des santals, des grandes fougères arborescentes et beaucoup d'autres espèces dont je ne connais pas le nom. Il y a aussi des pins maritimes. C'est assez étonnant de les voir ici. Ils ont été introduits volontairement pour le commerce du bois. Ils s'en servent pour la construction.
C'est pas plus mal, comme ça les locaux évitent de détruire tous les arbres de la foret. Déjà qu'il ne reste plus beaucoup de santals !!!
Comme dans les autres îles des pacifiques, il n' y a pas de prédateurs. Il n' y a même pas de rapaces. C'est un vrai paradis paisible et serein pour la faune et la flore.












ça c'est pas notre guide ... c'est un cochon sauvage !







 Nous suivons notre guide, (« Baya » c'est son nom), qui est très gentil mais qui parle très peu anglais. C'est dommage car on voit bien qu'il connaît les arbres et les plantes de la foret, mais il n'a pas les mots pour nous faire partager ses connaissances.
Le Parc National commence sur la plage rocailleuse, puis s'étend dans la foret primaire qui monte dramatiquement le long des falaises karstiques, du haut desquelles nous avons une vue imprenable.
La montée est raide. Il nous faut escalader quelquefois, c'est pas facile. Le guide nous félicite et nous avoue que certaines personnes ont pleuré à la vue de ces passages difficiles, qui ne respectent aucune norme de sécurité. Parfois, il y a des cordes pour nous aider, mais nous ne sommes pas vraiment sûres de leur solidité !!! Mieux vaut pas s'y fier.
On apprécie ce petit côté sportif et aventurier et c'est en mode « Sarah Croft et ses copines » que nous grimpons telles des professionnelles infatigables !!!

Lors d'une autre randonnée, nous marchons de grottes en grottes, le long des falaises. Il y a de belles formations géologiques ici. Étant donné l'âge de l'île, je me dis que nous marchons sur des trésors. Nous avons peur de toucher les parois ou de marcher sur des formations uniques et précieuses. 








Nous explorons ces cavités comme si nous étions les premières à les découvrir. 

Enfin, nous nous prenons une journée de repos. Nous faisons une courte marche jusqu'à une petite plage, et alors que nous pataugeons dans l'eau, des baleines passent et font de grands sauts majestueux à une quinzaine de mètres plus loin. Nous sommes au bon endroit au bon moment. Elles font de grands gestes de nageoires. C'est superbe. Nous sommes excitées comme des enfants face à ce spectacle. A ce moment précis, nous avons 10 ans !

Nous passons une dernière nuit dans notre auberge en compagnie de Prince et Princesse, les 2 cochons de l'auberge, qui semblent très intéressés par ce que nous avons dans notre assiette. IL y a aussi les 2 petits chats qui jouent les affamés. C'est une vrai ménagerie ici, mais on s'y sent plutôt bien.

Nous retournons sur l'île principale dans un tout petit avion, pour le vol le plus court de l'histoire : 7 minutes ! Depuis l'avion, nous apercevons encore des baleines. Décidemment ...  c'est agaçant à la fin !!!!!!

Notre séjour aux îles Tonga s'achève. Nous passons notre dernière journée à cramer au soleil, sur le sable de la petite île de Pangaimotu. Il faut juste 15 minutes pour faire le tour de ce petit îlot de sable. Un chien nous accompagne toute l’après-midi. On l'aurait bien ramené avec nous, mais ça risque de poser problème à la douane Néo Zélandaise !!!






On en aura bien profité de nos vacances, et on aura de très bons souvenirs de notre expérience ici et des conversations absurdes que nous aurions pu avoir tous les 5.


Maintenant, c'est le retour. Nous prenons un avion, passons une nuit à l'aéroport d'Auckland, et prenons un autre vol.

Nous voilà de retour à Queenstown et à ma grande surprise, l'hiver est parti et le printemps s'est installé pendant notre absence. Les rayons du soleil nous chauffe légèrement le visage et les bourgeons sont de sortie. Les nombreux cerisiers japonais de la ville sont fleuris et les oiseaux gazouillent. Il semblerait que le soleil nous ait suivi.  



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